Afin de mieux refléter la réalité, l’IAB et Pricewaterhouse ont décidé de modifier cette année leur système de calcul. Désormais, les chiffres se récoltent en net. En effet, le revenu publicitaire net correspond aux tarifs appliqués après remise, et avant déduction éventuelle de commission ?” alors que le revenu brut comptabilisait les ventes d’espaces, via les tarifs de catalogue.Si les chiffres 1999 et 2000 ne sont pas comparables, on peut quand même constater une hausse significative des revenus de l’e-pub. Au premier semestre de 1999, ils ne s’élevaient en France qu’à 167 millions de francs bruts.Parallèlement aux revenus, IAB et Pricewaterhouse proposent dans leur étude, un top 5 des secteurs économiques qui ont le plus annoncé sur le Web (voir infographie). Ils dressent, également, une liste des formats usités. Dans 79 % des cas, le bandeau publicitaire est utilisé. Ce qui n’empêche pas aux nouveaux formats d’émerger dans les proportions suivantes : outils de sponsoring (11 %), publirédactionnels, coproduction de contenu et placements de produits (9 %), e-mails (1 %).Du côté américain, la vente d’espaces publicitaires a rapporté 4,1 milliards de dollars nets au premier semestre 2000, soit à peu près le chiffre d’affaires brut de 1999 (4,6 milliards de dollars). Ces résultats amènent les deux organismes à estimer entre 8 et 10 milliards de dollars nets, le chiffre d’affaires 2000, aux Etats-Unis.D’autre part, on constate que les formats utilisés pour la publicité américaine ne se retrouvent pas dans les mêmes proportions qu’en France. Seulement la moitié des publicités se font via la bannière. Le sponsoring représente, quant à lui, 27 % des publicités sur le Net. L’annonce classée, elle, est utilisée comme support pour 5,5 % des publicités, alors qu’il est inexistant en France.
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