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e-PME attire dans sa toile ses premiers sous-traitants

Les grands du secteur aéronautique commence à utiliser ce programme de l’Afnet pour mieux connecter leurs PME.

L’ampleur de la manifestation traduit bien l’importance de l’événement : le 4 septembre, plus de quinze régions de France ont participé en visioconférence à la première présentation concrète du programme
e-PME, lancé au printemps dernier par l’Afnet (Association francophone des utilisateurs du Net, du e-business et de la société en réseau). Objectif : accompagner les PME dans leur
intégration aux réseaux e-business de leurs grands donneurs d’ordres industriels.‘ Nous sommes condamnés à utiliser les TIC, sur lesquelles est basé le système nerveux de notre industrie, déclarait en ouverture de cette journée Henri Martre, président d’honneur du Gifas (Groupement
des industries françaises aéronautiques et spatiales). Et pour accroître notre compétitivité, nous devons impérativement intégrer les PME à ce système. Le programme e-PME est d’intérêt national. ‘L’enjeu est de taille : les sous-traitants sont aujourd’hui contraints de suivre le mouvement sous peine de disparaître du paysage. L’entreprise étendue et son corollaire ?” les réseaux de sous-traitants
en cascade ?” dépendent étroitement de la mise en place homogénéisée des applications et des technologies informatiques qui les sous-tendent. Standards, projets informatiques mais aussi organisation et formation constituent les points
forts du programme e-PME.Pour commencer, celui-ci s’attaque au secteur aéronautique. Airbus, Boeing, Dassault Aviation, la DGA, Thales et Snecma ont lancé le mouvement. Ainsi, Airbus Toulouse a présenté son programme Sup@irWorld, qui inclut la mise en
place d’un catalogue électronique unique et commun à tous ses fournisseurs.

Déjà 200 à 300 PME assistées

Face à la complexité de la mise en place d’un tel système, le programme e-PME coordonne l’action de tous les acteurs institutionnels, pour soutenir les sous-traitants dans cette démarche stratégique. Pour le secteur
aéronautique, e-PME compte ainsi assister 200 à 300 PME dans leurs projets informatiques mais aussi dans leur démarche organisationnelle et leur mutation culturelle.Viendra ensuite le tour du secteur automobile, puis la généralisation du programme à tous les secteurs industriels. ‘ L’ensemble du tissu économique et institutionnel est concerné. Nous avons un devoir absolu de
réussite pour la survie de nos industries ‘,
concluait Henri Martre.

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Corinne Zerbib