En France, tous les personnels, auparavant dispersés entre plusieurs sites, ont été regroupés sur une nouvelle implantation au Chesnay (78). Pendant la période de transition, France Télécom avait continué d’assurer le support client dans ses centres d’appels. Désormais, ce service client est assuré par le repreneur lui-même, sans transfert des personnels de l’opérateur public. À ce jour, France Télécom n’est donc plus le sous-traitant d’E*Message que pour les émetteurs.“Après cette reprise en mains, E*Message France présente des comptes équilibrés, pour 150 millions de francs de chiffre d’affaires” explique Hugues Ferreboeuf, le nouveau président du directoire. Les noms de marques Tatoo, Expresso, Bip et Biplus ont été conservés. Mais un tassement en nombre de clients a été constaté. Après avoir enregistré 1,5 million de possesseurs, Tatoo ne compterait plus quelques centaines de milliers de clients actifs. Expresso et Tatoo ne totalisent plus que quelque 196 000 clients professionnels pour un peu plus de 4 000 entreprises.“Nous devons maintenant trouver de nouvelles sources de croissance “, poursuit Hugues Ferreboeuf. C’est ainsi qu’avant la fin de l’année, les récepteurs Tatoo pourront également recevoir les e-mails Internet. En milieu professionnel, les abonnements pourront comprendre la réception d’informations ciblées et des options de type télésecrétariat.En Allemagne, E*Message a suivi la même évolution. L’exploitation technique, le support client, la vente, le marketing et le développement des services Scall, Skyper et Cityruf (soit 300 000 clients) ont été réunis pour la première fois sur un seul et même site à Berlin. Comme pour l’implantation au Chesnay, il s’agit de réaliser des économies d’échelle et de traiter la radiomessagerie comme un c?”ur de métier, et non plus comme la 5e roue du carrosse (www.emessage.fr) (www.emessage.de).
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