Même le Nasdaq, la Bourse des valeurs technologiques, très chahutée ces derniers temps, a grimpé de 217 points dans la journée. Les ours, symbole de la baisse à Wall Street, entreraient-ils en hibernation, s’est-on demandé, lundi soir, sur la chaîne financière CNBC ?” Méfiez-vous, faites attention, ne pariez pas à la légère vos derniers dollars”, a mis en garde Scott Black, gérant du fonds Delphi Investment (1,3 milliard de dollars), installé à Boston. En regardant de plus près les valeurs montantes du jour, on s’aperçoit que ce sont les grandes capitalisations qui ont tiré le marché financier vers le haut.Les vainqueurs de ce lundi s’appellent Cisco (+ 9 dollars), Intel (+ 12 dollars), Sun (+ 8 dolllars), IBM (+ 7 dollars)… Les sociétés moins connues, ” second et troisième tiers de la corbeille “, languissent toujours, souligne Scott Black, persuadé que la cure de rigueur entamée la semaine dernière va se poursuivre : ” Il existe toujours des valeurs surévaluées, telles que le portail sur Internet Akamai dont la valorisation est de 50 milliards de dollars, malgré son tout petit chiffre d’affaires de 5 millions de dollars. “
Trop vite et trop fort
Larry Wachtel, stratégiste en chef de la société de Bourse Prudential Securities, est sur la même longueur d’onde. L’incroyable boom du Nasdaq s’est, à son avis, produit “trop vite et trop fort”. Et la Bourse devra encore payer durant un certain temps ce trop plein de succès. “Les introductions en Bourse vont se réduire, les sociétés poubelles vont perdre l’accès au marché, affirme-t-il. Aujourd’hui, les titres Internet sont morts.”Thomas Mc Manus, de la Bank of America, se montre plus optimiste. Il prévoit que le Nasdaq ne descendra pas plus bas qu’à la mi-octobre, lorsqu’il était à 2 650 points. Il n’empêche. “Nous pensons que l’on peut gagner de l’argent plus facilement en restant éloigné du secteur pour linstant.”
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