Dans un livre intitulé Ordinateurs et environnement, publié début mars, deux chercheurs embauchés par l’ONU pour évaluer la catastrophe en cours nous apprennent que la fabrication d’un ordinateur et de
son écran réclame 240 kg de combustible, 22 kg de matières chimiques, et rien moins qu’une tonne et demie d’eau.Soit le poids d’une automobile ou d’un rhinocéros, indiquent malicieusement les chercheurs pour que chacun en prenne pour son grade, selon ses références favorites.A titre de comparaison, un frigo ne requiert que le double de son poids pour devenir un objet ménager – jusqu’à ce qu’on en fasse un objet de grande utilité high-tech, qui indique la quantité de yaourts à remplacer,
comme c’est prévu.A peine usé, si ce n’est utilisé, l’ordinateur, la plupart du temps, termine cabossé mais encore valide dans une décharge lambda, où, de rage, il distillera sa bile empoisonnée et ses mauvaises humeurs – mercure,
chrome, plomb, etc.Alors, que faire ? Prolonger la vie des machines, dont l’espérance est passée en un rien de temps de six à trois ans, préconisent nos deux naïfs. Innocents, va ! Il est où l’indicateur genre IDC ou Dataquest
pour mesurer cette (sous-)performance économique là ?* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique
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