Apple prétend avoir élargi, à la sortie de l’iPad, l’offre de livre électronique, lors de son procès à New-York. « Nous rendions des livres disponibles immédiatement, alors qu’ils ne l’auraient pas été pendant des mois » chez Amazon, a affirmé Eddy Cue, un vice-président d’Apple appelé à témoigner lors d’un procès pour entente sur les prix de l’e-book qui se tient actuellement aux Etats-Unis.
Au moins quatre des grands éditeurs américains avaient déjà commencé à l’époque à retarder la sortie sur le site d’Amazon des versions électroniques de certains titres par rapport à la version imprimée, ou menaçaient de le faire, a-t-il rappelé.
Apple est accusé par le gouvernement d’avoir orchestré, dans les mois précédant la sortie de l’iPad, en 2010, une entente entre les grands éditeurs américains afin d’augmenter le prix des livres électroniques fixé à 9,99 dollars par Amazon pour les nouveautés et les best-sellers.
EddyCue a dû se justifier sur un courriel qu’il a envoyé, en décembre 2009, à Steve Jobs, aujourd’hui décédé. Il y décrivait des éditeurs satisfaits de la position d’Apple car elle « règlait le problème posé par Amazon ».
L’avocat du département de la Justice, Lawrence Buterman, lui a demandé s’il entendait par là que les éditeurs allaient pouvoir imposer à tous les revendeurs des prix plus élevés que ceux proposés par Amazon. Eddye Cue a affirmé que c’était seulement une demande qu’Apple ne facture pas 9,99 dollars pour les best-sellers.
La firme à la pomme continue de nier toute entente avec les éditeurs américains. Son procès doit se terminer à la fin de la semaine.
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