Avec le DZ MV100, d’Hitachi, vous n’aurez aucune difficulté à retrouver une séquence vidéo : il suffit d’en sélectionner la première image dans la table des matières visuelle. Les autres caméscopes haut de gamme disposent également d’une table des matières. Mais il faut attendre que la bande défile, dans un sens ou dans l’autre, avant de tomber sur la bonne plage vidéo. Le DZ MV100 permet un accès instantané à chaque séquence grâce à son support d’enregistrement : un minidisque DVD-RAM de 8 cm de diamètre. Avec ce type de média, vous pouvez en outre effacer et réenregistrer à loisir, sans risque d’usure du support.
Des montages simplifiés
Ce caméscope permet aussi d’effectuer des montages simples (créations de fondus enchaînés et coupes) avec les séquences enregistrées sur le DVD-RAM. A condition, toutefois, que celles-ci se trouvent sur la même face. Une fois le montage terminé, il suffit, pour visionner le résultat, de relier le DZ MV100 à un téléviseur. Ces opérations ne sont pas aussi faciles avec les caméscopes à cassettes. Par exemple, pour réaliser un montage, il faut préalablement recopier les séquences sur un autre support. Les innovations apportées par Hitachi sont intéressantes pour ceux qui débutent dans le montage vidéo. Mais elles se paient au prix fort. Chaque disque de 8 cm coûte à peu près 300 F (46 ?), pour seulement 30 minutes de vidéo par face, en 740 x 480 points. L’appareil, lui, vaut environ 16 000 F (2 439 ?). Ces prix semblent d’autant plus prohibitifs que les autres caractéristiques du DZ MV100 sont celles d’un caméscope de milieu de gamme. Même si le zoom est puissant (12 x) et le stabilisateur d’image de bonne qualité, les prestations vidéo n’ont rien d’exceptionnel. Elles répondent à ce que l’utilisateur attend habituellement du numérique. Le rendu des couleurs est correct, sans plus. Quant à la définition des photos, elle est inférieure à celle obtenue avec des appareils ne valant que 3 000 F environ (457 ?), comme le FinePix 1400, de Fujifilm. Toutefois, ce défaut n’est pas propre au DZ MV100. Les caméscopes mini-DV de prix comparable ne font pas mieux.Plus ennuyeux : aujourd’hui, les DVD-Ram ne sont reconnus que par très peu d’appareils. Vous ne pourrez pas les lire sur votre lecteur de DVD de salon, ni même, peut-être, sur votre ordinateur. En l’absence d’un port FireWire, ultrarapide, il faut obligatoirement passer par une prise USB pour transférer vidéos ou photos sur PC. L’opération est simple. Grâce au pilote fourni, le caméscope apparaît sur le Bureau de Windows, comme si le DVD-Ram était l’un des disques durs du PC. En revanche, le transfert est assez long. Il nous a fallu 17 min 30 s pour copier une séquence de 9 min 30 s. De plus, le fichier vidéo n’est pas reconnu par les logiciels de montage existants. Il faudra attendre la sortie du plug-in promis pour Video Studio 4, de Ulead.
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