En 2019, le groupe Dyson abandonnait un projet de voitures électriques, sur lequel ses équipes avaient travaillé pendant deux ans, avec une enveloppe de 500 millions de livres investie. Un échec cuisant pour l’une des entreprises britanniques les plus victorieuses et innovantes, qui l’avait conduit à se concentrer à nouveau sur son savoir-faire côté électroménager, en s’ouvrant cette fois-ci à de nouveaux modèles de sèche-cheveux, des purificateurs d’air et des ventilateurs.
Malheureusement, pour « être prêt pour l’avenir », Dyson vient de licencier 1 000 de ses salariés, sur les 3 500 qui composent ses équipes installées au Royaume-Uni. Près d’un tiers de la masse salariale du groupe a appris son départ mardi, avec à la clé pour Dyson une réduction des coûts très franche et soudaine, qui doit lui permettre de résister à la concurrence asiatique, qui n’en finit pas de lui prendre des parts de marché.
L’avenir de Dyson doit pourtant passer par de la recherche et développement, comme l’indiquait sa feuille de route en 2020. Il y a quatre ans, le groupe expliquait que pour les cinq prochaines années, 2,75 milliards de livres allaient partir dans le développement de logiciel, de robotique, d’intelligence artificielle et de batteries. Depuis, la marque a surtout fait parler d’elle en présentant un casque audio avec un masque purificateur d’air.
« Marchés concurrentiels et féroces »
Ce qui gêne Dyson, c’est donc cette concurrence asiatique qui est de plus en plus présente. Mais derrière elle, c’est sa capacité à lancer des produits proches de ceux de Dyson, en un temps record, et à un prix forcément moins élevé. Hanno Kirner, le directeur général de Dyson, s’exprimait sur la situation et se justifiait des licenciements : « Dyson évolue sur des marchés mondiaux de plus en plus concurrentiels et féroces, où le rythme de l’innovation et du changement ne fait que s’accélérer ».
Il ajoutait : « nous savons que nous devons toujours faire preuve d’esprit d’entreprise et d’agilité ». Cette même agilité avait d’ailleurs poussé le fondateur de Dyson, James Dyson, a prendre l’initiative de délocaliser le siège social du groupe à Singapour, en 2019.
En revanche, la situation reste « toujours incroyablement douloureuse » que de passer par des licenciements, mais elle serait nécessaire « pour nous assurer que nous sommes prêts pour l’avenir ». Dans le monde désormais, 13 000 personnes travaillent pour le compte de la marque née en 1991.
Découvrir les aspirateurs Dyson
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
En quoi le déménagement du siège à Singapour relève de “l’agilité” ?
J’y vois plutôt de l’optimisation fiscale.
Non la majorité du CA de la forme se fait désormais en Asie, très loin derrière l’Europe son marché de départ.
C’est logique que la société ait déménagé pour etre au plus près de son marché principal.
Houla ! Il ne faut pas dire du mal de Dyson ici, la censure veille !
Dyson est dans le capital de 01Net ?
Sinon, si vous ne voulez pas de commentaires, désactivez cette fonctionnalité.
J’ai acheté une dizaine de produits Dyson en 15 ans. Au final, la qualité va de catastrophique à moyenne. Catastrophique notamment sur les sèches cheveux qui tombent en panne au bout de 18-24 mois à 400 euros la piece… j’en ai acheté 2… mais plus jamais. Les aspirateurs sont efficaces, mais fragiles. Ils prennent très vite du jeu et se bouchent trop facilement. Au final, avec le recul, les produits Dyson ne valent pas le prix demandé, surtout que le support client est tout juste moyen. Hors garantie, vous pouvez mettre le produit à la poubelle. Pas de gestes commerciaux. La qualité et la fiabilité n’est pas là. Je ne suis donc pas surpris de ce qui leur arrive.
J’ai deux modèles d’aspirateur Dyson assez éloignés.J’ai eu un souci avec le plus récent avec la gâchette de cassée.
Mais comme c’est Dyson pièce a quelques euros sur internet et tuto…réparation nickel !
(Avec quand même une erreur de conception de la pièce à la base…)