Le champion français du logiciel photo DXO dévoile aujourd’hui son Photolab 3, troisième itération de sa « chambre claire » depuis le passage de DXO Optics Pro à Photolab. Les ingénieurs de Boulogne-Billancourt, qui ont élargi leur portfolio produit l’an dernier en rachetant la Nik Collection à Google, améliorent leur vaisseau amiral en lui injectant des technos dérivées de cette Nik Collection (U Points), des nouvelles fonctionnalités (roue de couleur TSL, etc.) ainsi qu’en s’appuyant sur l’atout optique traditionnel de la marque.
La nouveauté la plus visuelle est l’arrivée de la roue chromatique – DXO ColorWheel – qui permet de « sélectionner une plage de couleur parmi huit canaux, de la dimensionner, de sélectionner une couleur de substitution puis de régler finement les transitions. » Si cela sonne comme du chinois pour vous, la vidéo ci-dessous résume assez bien ce qu’une utilisation de cette roue permet de faire. En gros : modifier pas seulement une couleur, mais toute l’ambiance colorimétrique d’une scène avec une grande finesse de transition entre les teintes.
Autre grande nouveauté, une gestion des masques de modification à la manière des calques de Photoshop. On peut ainsi modifier la valeur de ces masques (opacité, etc.), les masquer, etc. Et même, cerise sur le gâteau, les intervertir. De quoi éviter un retour en arrière qui fait perdre trop de temps.
La correction de l’image s’enrichit aussi : l’outil de réparation (Réparer ou Dupliquer) permet de gérer à la main la zone à traiter en choisissant la zone source – là encore, à la manière de Photoshop.
DXO fait de son mieux pour limiter sa dépendance aux logiciels d’Adobe : outre ces outils très « Photoshop », Photolab 3 reçoit aussi une fonctionnalité inspirée de Lightroom, à savoir la gestion des mots clés et de la recherche de métadonnées. Sans devenir un logiciel de catalogage à proprement parlé, DXO stocke des informations tels ces mots clés dans un fichier compagnon XMP qui accompagne les fichiers. Une méthodologie qui impose de conserver le répertoire original (pas de catalogue centralisé façon Lightroom), mais qui a comme vertu de fonctionner avec des logiciels tiers tels que Photo Mecanic, etc.
Atout optique
Photolab continue d’évoluer du point de vue des fonctionnalités – espérons qu’il en aille de même des performances – mais ce qui fait toujours l’attrait de la patte DXO c’est la qualité d’image. Une qualité rendue possible par la qualité des algorithmes de dématriçage et de traitement d’image d’un côté (« DXO Prime » contre le bruit numérique, etc.), mais surtout du côté des corrections optiques.
Car DXO Photolab est le seul logiciel à proposer un catalogue de plus de 50.000 modules de couple optique-boîtier, des modules qui corrigent les défauts tels que les aberrations chromatiques, les distorsions, le vignettage, etc. Des modules produits par deux laboratoires de DXO qui caractérisent tous les défauts des couples boîtiers-optiques. Tous ou presque : point de boîtiers Fujifilm intégrant un capteur X-Trans tels que les X-H1, X-T3 et autres, le X-Trans intégrant une matrice de couleur maison. Les boîtiers à capteur CMOS à matrice de Bayer « classique » tels que les modèles d’entrée de gamme (X-A1, X-T100) et les moyens formats (GFX 50s, GFX 50R et GFX 100) sont, eux, bien pris en charge.
DXO Photolab 3 est d’ores et déjà disponible à la vente exclusivement via leur site web.
Photolab 3 Essentiel est lancé à 99,99 euros jusqu’au 24 novembre (129 euros passé cette date).
Photolab 3 ELITE est lancé à 149,99 euros jusqu’au 24 novembre (199 euros passé cette date).
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