Outre ses performances mitigées, le DX3000 de Quantum surprend par l’absence de fonctions élémentaires. Par exemple, nos ingénieurs n’ont pas pu désactiver la compression, ce qui n’a pas permis de réaliser les tests de
sauvegarde et de restauration sans compression. Selon Stéphane Cardot, ingénieur système chez Quantum, ‘ d’autres logiciels de sauvegarde sont capables de désactiver la compression, là où BrightStor ARCserve Backup n’a pas pu
le faire ‘. Soit. A minima, cette désactivation doit tout de même être possible par l’interface Web de la machine, ce qui n’est pas non plus le cas. Pis, les tests de sauvegarde ont révélé des bugs importants. La sauvegarde
n’a pu être réalisée pour un volume de données supérieur à 50 Go, constitué de petits fichiers de moins de 10 Mo.Nous avons donc dû dégrader l’assiette de données traitées, de 120 Go à 26 Go, pour obtenir une sauvegarde de données effective. Pour expliquer ces performances mitigées, le constructeur met en cause l’initiateur iSCSI
Microsoft (v.2.02) installé sur le serveur de sauvegarde, pourtant identique pour tous les matériels testés. Les tests effectués avec un jeu de données de 120 Go, constitué de fichiers volumineux supérieurs à 1 Go se sont, eux, déroulés
sans difficultés : les performances en sauvegarde sont toutefois insuffisantes, avec un débit de seulement 16,2 Mo/s en sauvegarde, inférieur à celui de notre lecteur de référence.Il en va autrement pour les performances en restauration vers la baie qui se révèlent les plus rapides de notre comparatif, avec un débit de 63,1 Mo/s. Un bon point qui ne compense toutefois pas les défauts constatés.
L’architecture du boîtier surprend également. En effet, le semi-conducteur qui réalise la compression matérielle se trouve physiquement sur la carte d’interface Fibre Channel (FC) optionnelle, qui est facturée environ 1 600 euros ht. En
écriture, les données entrent donc par le port iSCSI, puis sont transférées vers la carte FC pour être compressées, avant écriture vers les disques du boîtier. Une architecture qui alourdit la facture, sans bénéfices patents.Au chapitre des points positifs, citons la richesse de l’interface d’administration du DX3000, la seule de ce comparatif à indiquer clairement les taux de compression et d’occupation des bandes virtuelles. De même, comme chez
Overland, notons la présence d’une alimentation redondante extractible à chaud, mais aussi d’un cache de contrôleur raid sauvegardé par batterie. Enfin, le boîtier est le plus onéreux de ce comparatif.
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