Un milliard de dollars, soit 20 % de ses bénéfices de 1999. C’est ce que compte économiser Dupont cette année. Pour y parvenir, le géant américain de la chimie et de la biotechnologie compte généraliser à l’ensemble de ses filiales une méthodologie particulièrement en vogue aux Etats-Unis : Six Sigma (voir encadré). Sa vocation : redéfinir l’intégralité des procédures de production et d’organisation pour en maximiser le taux de fiabilité.
Pour la mettre en ?”uvre, la multinationale a adopté en juin 1999 deux logiciels de Micrografx : iGrafx Process et iGrafx Professional. Le premier, réservé aux cadres qui conçoivent l’organisation de l’entreprise, permet de représenter, de visualiser et, surtout, de simuler les différents processus en jeu. Le second offre des outils graphiques plus simples, destinés à un panel d’utilisateurs plus important – essentiellement des exécutants.
Si, pour l’instant, les résultats ne sont pas encore visibles, “iGrafx Process offre de grands espoirs, estime Guy Debecker, responsable pour le département agrochimie de la formation Six Sigma en Europe. Les mentalités sont en train de changer, car beaucoup de gens issus de disciplines différentes entrent en relation. Une telle modélisation des processus permet, par ailleurs, une mise en valeur des zones d’ombre éventuellement présentes dans les cha”nes de production ou dans les conduites de projet.”
Reste que, parmi tous les logiciels installés dans le cadre de la méthodologie Six Sigma – principalement des outils statistiques – , les deux produits de Micrografx sont encore marginaux. iGrafx Process compte en effet une dizaine d’utilisateurs dans le département d’agrochimie européen, essentiellement des ingénieurs projet. Ils devraient être quatre-vingts d’ici à la fin de l’année. Quant à iGrafx Professional, il n’est pratiquement pas utilisé en France
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