Crampons aux pieds, nous avons arpenté les pelouses des deux grandes simulations de football, qui se donnent traditionnellement rendez-vous à l’automne, pour savoir qui sera la meilleure. Cette année (encore), l’équipe coachée par Electronic Arts rentre aux vestiaires avec le trophée du vainqueur. Match en cinq face-à-face.
Graphismes : égalité (1-1)
PES 2012 présente des graphismes extrêmement soignés, notamment en gros plan, que ce soit à travers le rendu des visages, d’une qualité bluffant, ou des effets de lumières qui sont à couper le souffle. Le jeu s’en trouve grandement amélioré. Si le nombre de joueurs modélisés a aussi particulièrement augmenté, le principal point fort à noter est le soin apporté aux ralentis, qui deviennent presque indispensables après chaque action.
Avec leur mise en scène et leur réalisation impeccables, ils offrent une immersion de premier ordre, même si leur fréquence peut lasser. Fifa 12 est lui aussi irréprochable visuellement, quoique ses charmes soient peut-être plus discrets, dans un style moins flamboyant, à l’image de sa colorimétrie feutrée. Dans l’ensemble, sur ce terrain-là, les deux simulations sont au coude-à-coude.
Réalisme : Fifa se démarque (2-1)
La richesse et le naturel des animations du jeu d’EA Sports le positionnent très nettement au-dessus de PES 2012. Sur le plan technique, ils se valent, mais le moteur de collision de Fifa est bien plus moderne et innovant. Il offre des contacts et des mouvements mille fois plus naturels, plus crédibles, plus spontanés. Bref, plus réalistes et grisants, là où les animations de PES s’avèrent crispées, robotiques, pénibles. Une classe d’écart.
Jeu collectif et plaisir de jeu : avantage Fifa (3-1)
La simulation d’EA marque bien trop de points sur le terrain, et offre cette fois l’impression d’un toucher de balle infini, repoussé aux limites. Grisant, sans jamais trop déstabiliser les habitudes prises au fil des années ! Voilà bien la magie Fifa. Tandis que PES se cherche, tâtonne, vacille, pour au final montrer son retard par ses innovations… déjà présentes dans les Fifa précédents. Tout en affichant des défauts conséquents.
Licences : Fifa en Premier League (4-2)
Côté licences, les arguments de Konami tiennent en trois mots : Ligue des champions. La compétition est proposée d’emblée, avec son hymne et son emballage graphique, là où Fifa permet seulement de la recréer avec le menu Compétition personnalisée. Mais le jeu d’EA Sports compense largement cette lacune grâce à une base de données et à un nombre de licences officielles toujours aussi impressionnant. Tandis que PES n’a aucune équipe de Premier League anglaise à proposer à l’exception de Manchester United, Fifa offre les trois divisions inférieures !
Contenu : Fifa domine (5-2)
Fifa propose des transferts globalement à jour, contrairement à sa concurrence, et surtout un nombre toujours conséquent de championnats ou équipes exotiques, comme des clubs sud-coréens. A cela s’ajoute des menus un poil encombrés mais complets, des chargements optimisés avec un mode Arène toujours aussi agréable, une bande sonore bien trouvée, et un mode en ligne bourré d’options communautaires. Sans conteste, la simulation canadienne est très largement au-dessus de sa rivale.
Score final: victoire de Fifa 12 sur PES (5-2)
A l’Ouest rien de nouveau : comme depuis cinq ans maintenant, Fifa règne sur le football sur consoles. Et ce malgré la sensible renaissance opérée l’an dernier par la simulation de Konami. PES s’incline une fois de plus. Et cette année de manière sèche, car les équipes canadiennes ont réussi à concevoir une simulation encore plus précise, plus performante, mais aussi plus agréable à jouer. Dommage pour la série de Konami qui nous a tant fait rêver par le passé, mais c’est la dure réalité : Fifa 12 est un voire deux crans au-dessus de son concurrent.
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