Les manettes de jeu de la console PlayStation 5 de Sony seraient-elles défectueuses ? C’est ce que semble penser de nombreux clients qui se plaignent d’un effet de drift (déplacements fantômes) : la caméra ou le personnage d’un jeu se mettent à bouger tous seuls, sans que l’on ait touché à quoi que ce soit. Aux Etats-Unis, le cabinets d’avocats Chimicles Schwartz Kriner & Donaldson-Smith (CSK&D) prend l’affaire au sérieux et lance un recours collectif après avoir reçu de nombreux témoignages de la part de joueurs sur la PS5.
Pour les plaignants, la manette de Sony est défectueuse :
Les contrôleurs DualSense qui sont utilisés pour faire fonctionner la PS5 contiennent un défaut qui entraîne le déplacement des personnages ou du jeu sur l’écran sans commande de l’utilisateur ou opération manuelle du joystick. Ce défaut interfère considérablement avec le jeu et compromet ainsi les fonctionnalités de base du contrôleur DualSense.
Des composants de mauvaise qualité
La plainte accuse Sony d’être au courant du problème et d’avoir équipé la DualSense de quasiment les mêmes composants analogiques que ceux de la manette DualShock 4 de la PS4, connue pour être victime d’un problème de drift et difficile à réparer. De plus, les clients qui contactent le service après-vente doivent passer par un labyrinthe de messages préenregistrés et subir un temps d’attente important avant de pouvoir parler à un être humain. En outre, ils doivent payer les frais d’envoi vers un centre de réparation, même s’ils sont sous garantie.
Au coeur de cette class action, déposée auprès de la cour fédérale du district sud de New York, se trouve Lmarc Turner, un utilisateur américain qui a acheté sa PS5 le 5 février et constaté le bug de la manette le jour même. Il a contacté le service après-vente de Sony qui a répondu qu’il fallait réinitialiser la console, ce qui n’a rien changé. Dépité, Turner a du acheter une nouvelle manette. Désormais, il demande un procès devant un jury et une réparation pécuniaire pour les dommages subis. Sony n’a pour l’instant pas réagi.
Le cabinets d’avocats Chimicles Schwartz Kriner & Donaldson-Smith s’est aussi attaqué à Nintendo et a déposé un recours collectif à cause du fameux problème de drift sur les manettes Joy-Con. En Europe, c’est le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC) qui a pris l’affaire en mains, après la plainte déposée par l’UFC-Que Choisir.
Source : Eurogamer
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