Bref, toute une pollution électronique qui finit par coûter cher à l’entreprise. Un jour, je décide donc de prendre le taureau par les cornes. Petite étude des produits disponibles, test rapide et commande. L’étude aura
duré deux semaines.Nous installons sans souci le logiciel, effectuons une configuration rapide et la solution est en place. Nous avons volontairement choisi un produit simple et qui nécessite peu d’administration. Avec deux ou trois critères, le moteur
est capable de gérer automatiquement sa propre ‘ blacklist ‘. Nous sommes donc persuadés d’avoir trouvé la solution miracle antispam.Trois jours s’écoulent et je m’aperçois qu’un correspondant de l’une de nos filiales ne parvient pas à m’envoyer de message. Il apparaît que celui-ci part bien mais se perd en route. Mon correspondant tente un nouvel envoi, en vain.
Un éclair de ‘ génie ‘ me traverse l’esprit et je cours débrancher la passerelle antispam. Nouvel essai et cette fois victoire, le mail arrive dans ma boîte !L’explication est simple : nous avons rempli une base de mots-clés interdits. Lorsqu’un message entrant contient l’un de ces mots, le domaine de l’expéditeur est ajouté automatiquement à la ‘ black
list ‘. Or, il se trouve qu’un spammeur a utilisé une adresse du domaine de la fameuse filiale pour nous envoyer un message. Notre passerelle l’a intercepté et a ‘ blacklisté ‘ le
domaine dans sa globalité.
Résultat, il va falloir se mettre en quête d’une solution miracle…* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Prochaine chronique mercredi 26 mars
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