L’homo numericus est né. Un exemple ? Combien connaissez-vous de numéros de téléphone par c?”ur ? Une dizaine ? Et il y a dix ans ? Trente ? Mieux, on peut aujourd’hui appeler des interlocuteurs sans avoir même jamais vu leur numéro ! Une réussite certaine en matière d’interface. N’empêche. Nous n’en sommes qu’à l’âge de pierre. Des progrès restent à faire. Certes, de la carte perforée au micro en kit puis au couple clavier-écran, l’interface avec la machine s’est améliorée. Bien. Chacune des avancées a été une petite révolution qui nous facilite l’accès à l’information. Mais nous n’avons pas trouvé, et de loin, l’interface idéale (si elle existe !) et l’âge de fer semble encore bien éloigné. Entre ceux qui veulent faire entrer un téléphone dans un pico-ordinateur et ceux qui veulent faire entrer un ordinateur dans un téléphone portable… Même si certains modèles sont séduisants, la solution est ailleurs et il faudrait reprendre le problème à zéro. De nombreux laboratoires de par le monde s’y emploient. Ce qu’a aussi tenté la société RIM avec son lecteur de mails BlackBerry. C’est sans doute la raison de son succès outre-Atlantique et outre-Manche. En simplifiant et en s’intéressant à la fonction plus qu’à l’objet, il rompt avec l’existant. Tout en s’appuyant quand même sur les concepts d’aujourd’hui (écran, clavier…). À voir le BlackBerry, on songe dabord à un simple assistant personnel. Pourtant non. La rupture est bien là.
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