Du sang, de la sueur et des sensations !

Action/aventure : superproduction

L’explorateur Nathan Drake se met à la recherche de l’Atlantide des Sables, découverte par son ancêtre, il y a plus de trois siècles. La cité et ses trésors attisent également la convoitise d’une société secrète aux noirs desseins. C’est le fil conducteur d’une aventure captivante qui conduit notre héros du Royaume-Uni au Yémen en passant par la Colombie. Superbement réalisé, ce titre est une véritable perle. Repoussant les limites du précédent opus et doté de modes multijoueurs en coopération et en compétition, le titre a de quoi vous occuper un bon moment.

Action : permis de tuer

Constantinople, 1511, c’est l’ultime apparition d’Ezio Auditore, maître assassin en guerre contre l’Ordre des Templiers. C’est dans sa peau que le joueur mènera sa quête pour le conduire à la vérité. Du point de vue du scénario, cet opus ne tient ses promesses que dans le dernier tiers, mais c’est bien là son seul défaut. Les deux nouveautés (la lame-crochet et la fabrication de bombes) apportent des mouvements inédits et une recherche d’ingrédients intéressante. La réalisation est par ailleurs de haut vol : la reconstitution de la capitale de l’Empire ottoman notamment est saisissante. Enfin, le jeu à plusieurs sur le Net fait de cet épisode une franche réussite.

Action : complètement barré !

Immoral, politiquement incorrect et gags au-dessous de la ceinture, ce troisième épisode des Saints est destiné aux joueurs avertis. Dépouillés de tous leurs biens par une organisation nommée le Syndicat, les Saints réunis en gang doivent reconquérir la ville de Steelport. A grands coups de quêtes et de coups de feu, le jeu joue à fond la carte de la surenchère. Poussant le délire au maximum, la plupart des missions virent au grand n’importe quoi. Malgré des carences techniques et une baisse de rythme vers la fin de l’aventure, l’ambiance caricaturale de cette histoire de gangsters est si réussie qu’on se laisse vite emporter.

Auto : plein pot

Cette nouvelle version se distingue par une modélisation ultrasoignée, intérieure comme extérieure, des 500 voitures disponibles. Les textures des peintures, des métaux et des optiques sont criantes de vérité. Cet opus a de quoi vous occuper de longues heures. Le mode carrière vous propulse de la petite citadine au bolide de course et propose en parallèle un grand nombre d’épreuves spéciales. Les puristes pourront désactiver toutes les aides au pilotage pour s’approcher de la simulation, mais elles permettront au novice de progresser en douceur.

Sport : patate dans la lucarne

Des footballeurs modélisés avec soin, un jeu réaliste et bardé de toutes les licences officielles, voilà ce qu’on pourrait retenir de FIFA 2012. En détail, le jeu offre une expérience authentique : la nécessité de construire les actions, de maintenir un cadre solide en défense. Ajoutez à cela un mode carrière, des matchs en ligne et la possibilité de jouer à 8 sur la même machine. Un jeu pour ceux qui conjuguent ballon rond et passion.

Action/aventure : noir c’est noir !

Malgré un rythme un peu lent, L.A. Noire se révèle captivant. Dans la peau de Cole Phelps, héros de guerre devenu flic, le joueur résout des enquêtes en examinant les scènes de crime. Le jeu intègre une technologie de capture faciale qui permet de déceler si un personnage ment ou s’il dit la vérité. La reconstitution du Los Angeles des années 1940 et la bande-son forcent le respect.

Sport : corde à linge

THQ a décidé de bouleverser sa série à succès et le résultat est une belle réussite. La prise en main gagne en simplicité comme en profondeur, surtout avec les coups complexes. Le nombre de compétitions à disposition et la possibilité de tout personnaliser promettent des parties endiablées, seul ou à plusieurs sur la même machine. On regrettera que certains détails manquent de finition (les mains, les cheveux, certains tissus).