Le gouvernement a, début octobre, nommé Thierry Breton à la présidence de France Télécom, en remplacement de Michel Bon. Un sacré défi pour l’ancien p.-d.g. de Thomson multimedia, passé par Supélec, le ministère de l’Éducation nationale, le Futuroscope et le groupe Bull. De l’épisode du Futuroscope, où il était alors très écouté de René Monory, l’homme fort du département de la Vienne, on retiendra surtout son projet de “téléport“, dont il voulait faire une véritable zone franche, avant que la Direction générale des télécommunications de l’époque ne reprenne les choses en main. La tâche qui l’attend est immense : réduire la dette de l’opérateur public (70 milliards d’euros) sans pour autant sacrifier les actifs stratégiques (Orange, Wanadoo et Equant). Une mission difficile, même si Thierry Breton a montré son savoir-faire dans des dossiers délicats, tant chez Bull que chez TMM. Et notamment vis-à-vis de ses actionnaires, qu’ils soient publics ou privés. Pour le reste, et alors que rien n’a réellement filtré sur ses intentions, Thierry Breton devrait dévoiler sa stratégie, début décembre, au terme dun audit interne.
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