Les technologies DSL se déclinent en plusieurs variantes, dont la plus connue est l’ADSL.
Le DSL (Digital Subscriber Line, ou ligne d’abonné numérique) permet des transmissions de données à des débits allant de 600 Kbit/s à plusieurs Mbit/s sur une ligne téléphonique classique (paire de cuivre), tout en conservant l’usage simultané du téléphone. L’acronyme xDSL désigne un ensemble de variantes, dont la plus connue est l’ADSL. Ce dernier atteint 1 Mbit/s en émission et 8 Mbit/s en réception – d’où le préfixe A pour asymétrique – dans la limite de cinq kilomètres, le débit décroissant avec la distance. Le G. Lite (ou UADSL pour Universal ADSL) en est une version grand public à débit inférieur. Encore non normalisé, le VDSL (Very High Bit Rate DSL) dépasse les 50 Mbit/s en débit descendant (en réception) sur trois cents mètres au maximum. Les déclinaisons à débit symétrique, HDSL, SDSL, sont destinées aux entreprises. Dès le début des années quatre-vingt-dix, certains opérateurs utilisaient déjà le HDSL – qui nécessite deux ou trois paires de cuivre – pour fournir des lignes louées sur câbles téléphoniques.