Beaucoup d’entreprises veulent aujourd’hui partager les clés de l’informatique avec les utilisateurs : définition de leurs besoins, constitution du cahier des charges fonctionnel, pilotage des réalisations,
recettes, voire mise en ?”uvre des nouveaux applicatifs, avec formation des utilisateurs. Le rôle des équipes d’informaticiens se limite à la réalisation, dans un cadre technique bien défini, des éléments fournis dans le cahier des
charges. La responsabilité d’une adéquation avec le besoin de l’utilisateur ne lui incombe plus.On arrive à une séquentialisation des tâches, chacun étant responsable de sa petite partie, la vision d’ensemble ayant tendance à devenir de plus en plus floue. Cette fragmentation débouche sur la multiplication des points de
rencontre afin de se synchroniser sur les différents problèmes avec les autres entités. Qui de nous ne s’est pas déjà plaint de cette ‘ réunionnite ‘ chronique ?L’outil informatique est devenu un outil d’améliorations ponctuelles de processus déjà définis, sans remise en cause de ces processus. Il y a de cela bien longtemps, il y avait des DOI [directions de l’organisation
et de l’informatique, NDLR], dans lesquelles justement les aspects globaux d’amélioration pouvaient être abordés. Depuis, les directions de l’organisation qui ont été créées ne se préoccupent plus de ces aspects globaux en
liaison avec l’informatique, et l’un des avantages essentiels de l’outil informatique ?” l’amélioration de l’efficacité globale des processus d’entreprise ?” semble être laissé pour
compte.Aujourd’hui, des sociétés de conseil ont bien compris le phénomène, et proposent des prestations pour combler le vide. N’y a-t-il pas un nouveau créneau à développer pour les grandes DSI ?
(*) MM. Grey, Yellow, Red, Green, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.
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