Avec Dreamweaver MX, Macromedia fait le pari du tout-intégré pour l’édition visuelle de documents et le développement web. Dès le lancement de l’application, un premier constat s’impose : Dreamweaver MX présente une ergonomie plus complexe que son prédécesseur. Ainsi, l’édition directe du code d’une page (Tag Chooser) provoque le découpage de l’espace de travail en trois parties, afin d’afficher simultanément le visuel de la page, son code et les objets que Dreamweaver propose d’insérer (image, tableaux, scripts). L’abandon du principe de fenêtre volante, jugé envahissant dans la version précédente, rend ici indispensable l’utilisation d’un écran de 17 pouces. Pour autant, les néophytes retrouveront les nombreuses poignées permettant de dimensionner visuellement une page, et les assistants chargés d’importer des pages développées avec Microsoft FrontPage. L’édition des feuilles de style s’effectue quant à elle sans difficultés, à l’aide des menus en cascade Design. L’entrée Code fournit pour sa part une vue logique qui résume la structure d’une page.
Choisir son environnement de développement
Parmi les innovations, la fenêtre Reference documente les différentes valeurs qui peuvent être attribuées aux balises pointées par le curseur. De même, la fenêtre Snippets, héritée de l’éditeur HomeSite, permet de localiser des portions de code dans une page complexe grâce à une vue arborescente des commandes exploitées. Enfin, le clic droit contextuel autorise désormais l’insertion de scripts dans le code d’une page, dans de nombreux formats (CFML, WML, XHTML, XML, JSP, ASP, ASP .NET, PHP, JavaScript). Quant à l’habituel inspecteur de propriétés, il demeure omniprésent et fournit un accès aux masques de saisie, permettant de modifier rapidement les propriétés d’un objet (balise, image, tableau…).Pour leur part, les développeurs qui désirent concevoir un site dynamique peuvent poursuivre leur travail depuis cette même interface, ou la modifier. En effet, le menu Édition/Préférences permet de sélectionner l’environnement MX intégré, un espace orienté code, ou l’interface de Dreamweaver 4.0. Nous conseillons vivement aux développeurs de choisir la deuxième option. L’espace de travail donne alors la priorité au code, en ouvrant un plan de travail blanc, suivant une structure qui rappelle celle de HomeSite. Avant de démarrer, un assistant propose la création d’un site en local afin de tester les développements, puis réclame la sélection des technologies client-serveur à l’?”uvre sur le site (JSP, ASP, ASP .NET, PHP, MySQL…). L’édition de scripts Visual Basic, CFML, Java ou PHP est ensuite facilitée par l’entrée Applications : elle regroupe les outils d’édition de requêtes (formulaire, cookie…) et oriente le choix des bases de données cibles. Une bonne surprise aussi, l’option Live Data vérifie qu’une page recherche correctement une base de données, avant la mise en ligne.Au final, Dreamweaver MX réussit la fusion entre éditeurs HomeSite, Dreamweaver et sa déclinaison UltraDev orientée SGBD. Bien sûr, le prix à payer est une ergonomie plus complexe, qui déroutera le designer. Cependant, de nombreux fichiers d’aide permettent de se repérer dans ce dédale.
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