Six ans après The Longest Journey, Dreamfall, sa suite tant attendue, plante son décor en 2219, soit dix ans après les événements qui étaient au c?”ur du premier opus. Dans ce décor désormais en 3D, on
retrouvera April Ryan, définitivement exilée sur Arcadia, le monde de la magie. On fera connaissance avec une nouvelle jeune fille, Zoë Castillo, qui, elle, vit sur Stark, le monde des sciences ?” le nôtre, en réalité.Zoë est une ‘ franchisseuse ‘ qui a le pouvoir de passer d’un monde à l’autre. Alors qu’elle recherche son ex-petit ami mystérieusement disparu, elle est harcelée par des visions qui lui demandent de
retrouver et de sauver April. Dans ce contexte, des interférences statiques menacent Stark où absolument tout objet (véhicule, téléphone, jouet…) est connecté au Réseau. Zoë réalisera que tout est lié.
Moins énigmatique
Un scénario alambiqué mais bien ficelé, un graphisme somptueux, des dialogues de qualité et une bande-son hors pair sont les incontestables qualités de Dreamfall. Ils lui confèrent une atmosphère féerique et envoûtante. Pourtant, les
amateurs d’énigmes seront déçus : elles se sont raréfiées et se révèlent très faciles à résoudre.Dreamfall apparaît dès lors bien plus comme un film interactif que comme un pur jeu d’aventure où l’on peut rester bloqué des heures sur une énigme. D’ailleurs, pas moins de 200 cinématiques, riches en
mouvements de caméra, ont été intégrées. Et on s’y fait plutôt bien, la force du scénario prenant le dessus. Les concepteurs ont aussi intégré quelques séquences de combat et d’infiltration qui ne perturberont pas la trame, car plutôt faciles à
mener. Ce qui permettra aux moins courageux d’aller sans embûche jusqu’à la fin de l’aventure, une fin qui d’ailleurs ne laisse planer aucune ambiguïté sur ce qui se passera ensuite : il y aura bien un troisième opus. Dans six
ans ?
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