Le logiciel de dictée et de reconnaissance vocale de Dragon Systems dispose maintenant de trois modèles acoustiques. On connaissait déjà le modèle Standard prévu pour les machines peu équipées en mémoire et le modèle BestMatch exigeant au moins 64 Mo, et un processeur cadencé à 300 MHz. La nouveauté concerne le modèle BestMatch III, plus volumineux et qui requiert au minimum 96 Mo de mémoire et un processeur à 450 MHz. C’est ce modèle que nous avons testé sur une machine dotée d’un Pentium II à 450 MHz et de 128 Mo de mémoire. Le temps d’apprentissage ne prend que dix minutes. Mais, au fur et à mesure de la dictée, il est conseillé de corriger les différents mots erronés, pour obtenir le meilleur fonctionnement possible. La correction s’effectue en sélectionnant les différents mots concernés et en utilisant la commande vocale ” Corriger ça “. Il suffit ensuite de choisir le mot correct dans une liste ou de le taper au clavier s’il n’y figure pas. La reconnaissance vocale se révèle de qualité, mais, en cas de problème de compréhension, les temps d’attente sont beaucoup trop longs.
La création de lexiques spécialisés
Ce symptôme démontre à quel point le logiciel a besoin d’une configuration puissante pour assurer une bonne vitesse de traitement. Malgré une analyse pointue du contexte, on regrette certaines fautes d’accord dans des cas très simples. En revanche, sa compatibilité avec différentes applications est bonne. On peut ainsi lancer Word ou basculer d’une application à l’autre, à la voix. La version Professional de Dragon NaturallySpeaking permet de créer du vocabulaire personnalisé. Ainsi, on peut composer des dictionnaires thématiques. Cette version propose aussi des commandes pour lancer à la voix des tâches complexes, qui peuvent s’exécuter dans une application spécifique, ou dans toutes les applications. Enfin, un assistant est prévu pour concevoir les nouvelles commandes qui vont d’une simple séquence de touches au clavier à des scripts très complexes.
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