- Tableau des résultats
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Comment nous les avons testés
- Douze disques durs externes de 2,5 pouces à moins de 169 euros
A l’heure des discothèques au format MP3, des albums de photos numériques et des vidéos en haute définition, posséder un disque dur externe devient un réel besoin, les limites de celui de votre ordinateur étant rapidement atteintes. Qu’on ait à sauvegarder ses documents numériques ou à les transporter pour les partager avec sa famille ou ses amis, le disque portable de grande capacité s’impose.
Par ailleurs, plus de la moitié des PC vendus actuellement sont des portables et les netbooks ne cessent de gagner des parts de marché. Ces machines nomades ont bien souvent un espace de stockage trop limité.
C’est la raison pour laquelle nous n’avons sélectionné que des modèles disposant d’un important espace de stockage, ici 500 gigaoctets bruts, soit une taille utile de 465 Go après formatage NTFS. Ils sont également tous pourvus d’une connectique en USB 2.0. Cette interface est moins rapide que l’eSATA, mais elle a le mérite de l’universalité : on trouve de l’USB sur toutes les machines.
Des disques gourmands en énergie
Tous s’autoalimentent via leur câble USB, certains disques particulièrement énergivores auront néanmoins besoin d’une source d’alimentation supplémentaire. Les modèles comme celui de LaCie ou de Dane-Elec sont d’ailleurs pourvus d’un connecteur d’alimentation qui utilise un câble USB supplémentaire qui ne sert qu’à véhiculer l’électricité. Toutefois, on trouve également d’autres modèles qui utilisent un seul câble USB mais en Y, avec deux prises USB d’un côté, l’une assurant le transfert des données, l’autre l’alimentation en courant. Dans les deux cas, hélas, ces branchements bloquent deux ports USB sur le PC…
Les performances de ces produits sont très homogènes, comme en attestent les mesures de notre laboratoire. Les critères de choix se feront donc à la fois sur les tarifs, les accessoires et certains petits plus comme les systèmes antichocs.
Outre les câbles, pas toujours fournis, les suites logicielles qui accompagnent les disques retenus sont des facteurs importants. Soit elles sont totalement absentes (le modèle Memup par exemple), soit elles sont nombreuses, comme celles fournies par le disque Transcend. Les deux logiciels vraiment essentiels pour tirer le meilleur parti de son disque sont ceux concernant la sauvegarde et la synchronisation. Idéal pour garder ses dossiers et ses versions de fichiers à jour sur différents postes et éviter ainsi toute confusion entre les différentes versions.
De plus en plus résistants
Contrairement aux disques SSD qui ne comportent pas de pièce mécanique, ceux de notre banc d’essai restent relativement fragiles. La moindre chute peut endommager la tête de lecture, l’axe de rotation ou les plateaux du disque et rendre les données irrécupérables. Depuis peu, nombre de constructeurs veillent à renforcer la protection contre les chocs de ces disques à vocation nomade. C’est le cas des modèles Iomega, Seagate, Transcend et Freecom, recensés dans ce comparatif.
En plus de la couche de silicone ou de caoutchouc qui protège son boîtier, le disque est muni de pièces garanties contre les chocs et les chutes. Transcend, par exemple, utilise des pièces dites « militarisées », c’est-à-dire répondant aux normes de l’armée américaine. Les parties mobiles sont renforcées et un système interne évite à la tête de lecture de s’écraser sur le plateau du disque. Ces modèles coûtent évidemment un peu plus cher, mais investir 20 euros supplémentaires pour obtenir un périphérique fiable et durable se révèle être un bon calcul quand on connaît le prix d’une récupération de données sur un disque dur endommagé.
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