- Douze casques intra-auriculaires à partir de 25 euros
- Tableau comparatif
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Comment nous les avons testés
Lorsqu’on achète un baladeur MP3, la déception est parfois au rendez-vous : le son procuré dans les oreillettes n’est pas toujours à la hauteur des espérances. Basses inexistantes, son ramassé et sans ampleur… L’ensemble manque de charme et menace de lasser rapidement. Rien n’est inéluctable !
Le premier coupable est à chercher du côté des écouteurs, trop souvent négligés par les constructeurs de baladeurs. Que vous ayez conscience ou non de la mauvaise qualité du casque d’origine, le troquer contre un modèle de qualité peut transformer la perception que vous avez de la musique, pas moins ! Dans ce but, nous avons testé les écouteurs intra-auriculaires. Dans la famille des casques audio, ils présentent plusieurs avantages, très appréciables.
Le son dans de bonnes conditions
Comme leur nom l’indique, ces écouteurs se logent dans le conduit auditif de l’oreille. Cela permet d’éviter les déperditions sonores, de “ concentrer ” le son dans la bonne direction. Les petites oreillettes jouent de plus le rôle de bouchons et permettent à l’utilisateur de s’isoler plus efficacement des bruits environnants pour profiter de la musique. De taille forcément réduite, les casques intra-auriculaires se glissent facilement dans une poche et ne pèsent que quelques grammes. Les modèles retenus pour ce banc d’essai vont de 25 à 60 euros, certains casques haut de gamme coûtant beaucoup plus cher. A ce niveau de prix, la qualité sonore est-elle au rendez-vous ? Elle l’est, assurément : deux casques (Philips SHE9700 et Denon AH-C530) obtiennent la mention Très bien sur la qualité d’écoute, sept se contentant d’une honorable mention Bien.
Ce critère prend en compte deux aspects aussi importants l’un que l’autre. D’une part les mesures physiques relevées par nos ingénieurs : elles permettent de sonder les capacités matérielles des écouteurs. D’autre part l’avis d’un jury : il permet de relativiser certains aspects techniques et de se faire un avis en condition réelle d’utilisation. Par exemple, le relevé de la bande passante du modèle MDR-EX71SL de Sony révèle un manque dans les basses fréquences (les graves). Ce qui n’empêche pas le jury de trouver satisfaisant le son fourni par ce casque : comparé à d’autres écouteurs avec une bande passante plus large, il offre un son agréable et équilibré.
En fonction des goûts musicaux
Certes, il s’agit d’une donnée subjective, mais néanmoins importante, et à moduler en fonction des goûts et des types de musique appréciés par chacun. Ainsi, le fan de musique électro préférera sans aucun doute des basses puissantes (Koss Spark-Plug, par exemple), tandis qu’un amateur de Mozart privilégiera un son équilibré et ample (Philips SHE9700 entre autres). Afin d’évaluer l’intérêt du système intra-auriculaire, le jury a utilisé comme référence les écouteurs (simplement auriculaires) fournis avec les baladeurs iPod d’Apple, à la fois parce qu’ils sont répandus et parce qu’ils sont reconnus comme bons. A titre indicatif, le casque des iPod a ainsi obtenu une note de jury de 7,5, le test mettant en évidence le manque de basses des écouteurs Apple.
Pour toutes les oreilles…
Au-delà de la qualité sonore, bien sûr primordiale, d’autres critères sont à considérer. Ainsi, les embouts à l’extrémité des écouteurs. Ils assurent à la fois le maintien de l’oreillette et l’étanchéité acoustique. Pour que les embouts s’adaptent à toutes les oreilles, les fabricants en proposent plusieurs jeux, généralement trois paires de taille différente. Le fabricant Jays se distingue en en proposant quatre, tandis que les modèles MacWay et Koss se limitent à deux paires. Surtout, n’hésitez pas à mettre des embouts différents aux deux oreilles afin d’assurer le meilleur maintien ! Dans l’ensemble, les embouts sont du même acabit : une membrane en plastique souple recourbée sur elle-même. Excepté pour le casque Koss : il s’agit alors d’un embout en mousse qu’on comprime avant de l’introduire dans l’oreille. Quand elle reprend sa forme initiale, la mousse bouche le conduit auditif. Si le système est efficace, la sensation qui en résulte n’est pas toujours très bien tolérée par les utilisateurs.
… et de toutes les longueurs
Du côté du fil, on peut trouver une asymétrie entre la longueur du câble de l’oreillette gauche et celle de l’oreillette droite. Cela permet de passer le fil derrière le cou plutôt que devant. Dans le but d’éviter les torsions causées par l’enroulement du casque autour du baladeur, quelques modèles sont équipés d’un connecteur mini-jack de forme coudée. La longueur de fil proposée, dépasse, elle, 1,2 mètre, ce qui est suffisant. Certains fabricants ont même eu la bonne idée d’offrir deux longueurs de câble sous la forme d’un fil court (une soixantaine de centimètres) sur lequel vient se fixer une rallonge qui permet d’atteindre plus de 1,2 mètre. Au rayon des accessoires, seul le V-Moda propose un enrouleur de câble. Quelques casques sont livrés avec une housse pour les transporter sans les abîmer… Mais dès que l’on trouve un casque audio capable de restituer toutes les dimensions de sa musique préférée, on n’a plus qu’une envie : le garder sur les oreilles.
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