Disponible dans un premier temps en mode ASP, DARTmail exploite la même plate-forme technique de distribution que le produit de gestion des bannières publicitaires DART. Une mutualisation qui permet de coupler les services de gestion de bannières de l’un, avec l’envoi de lettres d’information ciblées par le biais de DARTmail. Pourvu d’une interface développée en XML, le logiciel vise les professionnels du marketing interactif.” L’e-mail marketing est un axe majeur de notre développement “, affirme Patrick Roger, directeur Europe du Sud de la branche TechSolutions de DoubleClick.
” C’est un filon qui n’est quasiment pas exploité. Or, nous savons que 80 % des internautes qui se voient proposer une newsletter gratuite pour la première fois remplissent un formulaire, pierre angulaire de l’e-mail marketing “, ajoute-t-il.Concrètement, DARTmail Publisher adapte le contenu rédactionnel des lettres au profil du destinataire. Pour ce faire, l’éditeur renseigne l’interface de DARTmail avec le contenu désiré et la liste de ses prospects.Côté ciblage, les formulaires remplis par les internautes désirant recevoir la newsletter servent de base d’informations pour distribuer les lettres.L’entreprise conserve la possibilité d’insérer une bannière publicitaire à la lettre d’information grâce à DoubleClick DART, et de cibler par la même occasion les mêmes profils.
Un CPM plus élevé pour les newsletters
Le système, basé sur l’inscription volontaire, renforce l’efficacité commerciale des bannières, souligne DoubleClick. Conséquence logique, les CPM (coût par mille, l’unité de mesure de la publicité en ligne) seraient bien plus élevés que pour les bannières intégrées dans des pages Web, où les taux de clics dépassent rarement 2 %.Résultat : DoubleClick corse ses tarifs. Un éditeur devra payer entre 5 000 et 7 000 dollars de droit d’accès à DARTmail, puis 6 dollars du CPM, correspondant à 1000 envois d’e-mails.En octobre dernier, la société lançait sur le marché américain le produit éponyme DoubleClick DARTmail, une suite complète ?” et différente ?” d’outils dédiés à la surveillance du mode de consommation des lettres d’information.Après le rachat en début d’année du canadien Flo Network, DoubleClick affirme envoyer quelque 300 millions de-mails par mois, pour une soixantaine de clients. Ce qui en ferait le numéro un mondial du secteur One-to-One.
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