Pour la première fois depuis sa création, il y a cinq ans, DoubleClick licencie afin de se préparer à un ralentissement du marché de la publicité en ligne, avec à l’horizon, des faillites prévisibles pour les acteurs les plus fragiles. Selon le cabinet d’analyses financières SG Cowan, la croissance de cette activité ne sera que de 5 à 10 % dans les prochaines années, contre une moyenne de 110 % au cours des trois dernières années.Dans un second temps, mais beaucoup plus tard, la convergence d’Internet et de la télévision pourrait relancer le secteur autour des survivants de la première génération.
A rebours de ses concurrents
Malgré ces licenciements, la société reste très optimiste sur ses perspectives de développement avec près d’un milliard d’euros de trésorerie et une position de leader à l’échelle mondiale. Une assise financière qui a permis récemment de financer l’acquisition de @plan, un cabinet d’études spécialisé dans l’Internet, et Return Path, un gestionnaire de messageries électroniques.A terme, la société devrait intégrer au sein de sa plate-forme toute la palette de services ayant trait à la publicité en ligne. Selon des analystes, le pari d’une croissance globale est toutefois risqué alors que les concurrents de DoubleClick, à l’instar de Message Media, ont décidé de se concentrer sur des marchés restreints offrant des perspectives de rentabilité à court terme.Sur le 3e trimestre de cette année, DoubleClick a affiché un chiffre d’affaires de 135,2 millions de dollars et un bénéfice de 3,7 millions de dollars.
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