Les êtres artificiels sont présents dans la mythologie et dans l’art depuis fort longtemps. Ainsi Héphaïstos, le dieu grec de la forge, fabriquait-il des créatures mécaniques. Il s’était d’ailleurs fabriqué, pour l’assister, deux servantes en or. Mais lorsque les premiers ancêtres des robots apparurent au XVIIIe siècle, tel le canard digérateur de Jacques de Vaucanson, ils furent appelés automates.Ce n’est que bien plus tard, au XXe siècle, que le mot robot apparut. C’est l’auteur dramatique tchèque Karel Capek qui le fit découvrir en 1921, avec sa pièce de théâtre R. U. R (Rossum’s Universal Robots). Celle-ci décrivait une société dans laquelle une usine fabriquait des travailleurs artificiels qui ressemblaient aux êtres humains et pouvaient penser par eux-mêmes. La pièce, apocalyptique, annonçait la fin de la race humaine, après la rébellion des robots. L’idée initiale de Karel Capek était d’utiliser un dérivé du mot latin labor (travail). Les robots faillirent donc s’appeler Labori. Mais pas satisfait de son idée, il demanda l’avis à son frère, le peintre cubiste Josef Capek. Celui-ci proposa tout de suite un mot dérivé de robota, le terme slave qui désigne le travail, voire le servage, en tout cas le dur labeur. Les robots étaient nés ! Si la pièce de théâtre n’a pas laissé un souvenir impérissable, le mot prit vite de l’ampleur. Fritz Lang le reprit en 1927 pour désigner dans son film Metropolis les êtres mécaniques. Quant à la robotique, c’est l’auteur de science-fiction Isaac Asimov qui l’extrapola, en 1942, à partir de l’invention initiale de Josef Capek
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