Le podcast est une version améliorée du fil RSS. Alors que ce dernier permet d’être tenu informé des nouveaux articles publiés sur un site, on peut, grâce au podcast, s’abonner à des émissions audio ou vidéo disponibles en ligne et les rapatrier sur son PC.C’est à un journaliste, Ben Hammersley, qu’est attribuée l’invention du terme. Le 12 février 2004, dans un article intitulé Révolution sonore, paru dans le quotidien britannique The Guardian, il décrit un phénomène en train de prendre de l’ampleur. Des blogueurs mettent en ligne des fichiers MP3 que les internautes téléchargent grâce à des logiciels gratuits ou peu coûteux. Le but : leur permettre de les écouter quand ils le veulent et où ils le veulent, sur leur baladeur MP3. A l’époque, le plus connu des baladeurs est déjà l’iPod d’Apple, dont la troisième génération vient de sortir. “ Tous les ingrédients sont là pour un nouvel essor de la radio amateur ”, prédit le journaliste. “ Mais quel nom lui donner ? Audioblogging ? Podcasting ou Guerilla-Media ? ” Le mot est né. Podcast, mot-valise composé à partir d’iPod et de broadcast (“ émission ”, en anglais) fait florès. Il est repris par d’autres journalistes, puis s’impose facilement sur la Toile.Reste l’énigme du nom iPod lui-même. Si le i provient d’une longue tradition de la firme à la Pomme (voir Micro Hebdo n° 618, page 30), le pod fait référence au film 2001 : l’Odyssée de l’espace. L’un des membres de l’équipe chargée de préparer le lancement du baladeur, en voyant le prototype, s’est exclamé : “ Open the pod bay door, Hal ! ” (“ Ouvre la porte du vaisseau, Hal ! ”), citant le film de Kubrick, le pod désignant la petite navette spatiale que l’ordinateur refuse de laisser entrer dans le vaisseau-mère
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