La société allemande Dooyoo ferme ses filiales françaises, italiennes et espagnoles. Pourtant, la start-up avait réussi à lever plus de 30 millions d’euros en deux fois, la première en juin 2000, puis, une deuxième, en mai 2001.Le site français continuera toutefois à fonctionner. Charge à ses 100 000 membres de le faire vivre, mais le site ne sera plus actualisé. Lancé en mars 2000, le site français n’a pas atteint son objectif d’équilibre financier avec un chiffre d’affaires de 400 000 euros en 2001, pour 6,8 millions d’euros pour l’ensemble du groupe.Les sites espagnols et italiens encore moins. Lâchées par la maison mère allemande, les trois filiales s’autofinançaient depuis le début de l’année.
Au revoir Doyoo, bonjour Ciao
Mise en difficulté par la crise publicitaire, la société Dooyoo n’a pas réussi à trouver de modèle économique viable dans ces trois pays. Et ce, malgré l’acquisition au début de l’année dernière de l’institut d’étude Skopos, destiné à l’aider à fructifier les opinions de ses membres en réalisant des études.Finalement, seuls l’Allemagne et l’Angleterre sortent indemne de cette décapitation. Ce qui laisse le voie libre à Ciao, une autre start-up allemande et principale concurrente de Dooyoo.” Nous avons été plus rapide à réduire nos coûts “, déclare Laurent Sabouret, directeur marketing de Ciao France, rappelant que le premier plan social du groupe date de février 2001. ” Depuis, nos coûts opérationnels ont été réduits de 60 % en Europe “, ajoute-t-il.Il y a un peu plus d’un an, c’est le français To Luna, incubé chez Tocamak, qui connaissait le premier la liquidation judiciaire avant d’être repris le mois suivant par Consuvote. Depuis la communauté To Luna rivalise avec Ciao et compte 100 000 membres dans son panel, couplé avec un outil exclusif détude en ligne.
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