Au mois de septembre dernier, Amazon modifiait les conditions d’utilisation des données personnelles de ses clients. Dans les nouvelles conditions, le vendeur en ligne décrit ses données clients comme un actif de la société, un élément largement contesté par les défenseurs des libertés individuelles.Trois organismes privés se sont donc associés pour faire pression auprès de leur gouvernement respectif. Le mouvement regroupe aux Etats-Unis l’ Epic (Electronic Privacy Information Center) et Junkbuster, un cabinet d’avocats indépendants, et en Grande-Bretagne le groupement de défense des droits de l’homme Privacy International.
Tous ont adressé aux instances gouvernementales de leur pays une lettre présentant leurs revendications :- interdire la rétroactivité de la nouvelle clause sur la confidentialité, c’est-à-dire que les nouvelles conditions d’utilisation ne s’appliquent pas aux données collectées avant la modification ;- interdire la diffusion d’informations auprès de tiers sans l’accord des clients concernés ;- laisser la possibilité aux clients de demander la destruction de toutes données sur leur identité ou leurs achats ;- que chaque client, sur simple demande, puisse savoir si les données le concernant ont été transmises à d’autres sociétés et lui permettre l’accès à son compte personnel.D’après Jason Catlett, le président de Junkbuster, ces demandes adressées à plusieurs reprises à Amazon sont restées sans réponse. Pour lui, le refus d’Amazon de répondre à leurs exigences équivaut à déclarer : ” Nous possédons des données sur vous, nous n’allons pas vous les montrer, nous ne les détruirons pas même si vous le demander et nous les utilisons sans vous prévenir. “
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