Donald Trump n’a pas beaucoup apprécié la fonction de Twitter permettant d’indiquer qu’il propageait des « fake news ». En effet, le réseau social préféré du président américain a utilisé l’une de ses fonctions de vérifications pour compléter automatiquement des propos jugés trompeurs. Le président s’est indigné de la procédure en accusant Twitter et d’autres réseaux sociaux de vouloir étouffer les voix conservatrices. Dans la foulée, la Maison Blanche a déclaré que Donald Trump signerait ce jeudi un décret visant les opérateurs de réseaux sociaux.
Censurer pour empêcher la censure ?
Le contenu de ce document ainsi que la méthode que Trump souhaite utiliser ne sont pas encore connus, mais le Washington Post croit savoir que le décret encouragerait les agences de sécurité à se pencher sur les conditions générales d’utilisation des réseaux pour en dévoiler les failles.
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1265819308699070464
Donald Trump, qui vise une réélection pour un second mandat en novembre 2020, n’en a pas dit davantage dans la série de tweets en réaction à ce qu’il appelle une censure, mais ces mesures permettraient, selon lui, d’empêcher les réseaux sociaux et plus largement des grandes entreprises de l’industrie technologique de peser sur le scrutin.
Les représentants des principales plate-formes n’ont pas tardé à réagir aux propos du président. Jack Dorsey, PDG de Twitter, a défendu l’utilisation de la fonction de vérification de fake news de son réseau en précisant que celle-ci renvoyait à des articles vérifiés sur le sujet et que les tweets de Trump avaient été libellés dans le cadre des efforts de l’entreprise pour améliorer sa « politique d’intégrité civique ». Quant à Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, il s’est également exprimé dans une entretien qui devrait être diffusée ce jeudi par Fox News. « Qu’un gouvernement choisisse de censurer une plate-forme parce qu’il s’inquiète de la censure ne me semble pas le bon réflexe » a-t-il affirmé.
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