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Donald Trump dénonce la « taxation déguisée » de l’Europe contre les Big Tech US

Les géants de la tech américaine vont être bien récompensés de leur ralliement bruyant et opportuniste à Donald Trump. À Davos, le nouveau président américain a en effet dit tout le mal qu’il pensait de la régulation imposée par Bruxelles aux plus grands représentants du numérique US.

Les quatre prochaines années s’annoncent houleuses entre Washington et Bruxelles. En visite à Davos à l’occasion du Forum économique mondial, Donald Trump s’est fait le premier défenseur des grandes entreprises de la tech américaines, accablées par les régulations et les sanctions prises par la Commission européenne ces dernières années.

Un pacte contre Bruxelles

Dans son style habituel, le milliardaire a déclaré que les Européens « ne devraient pas faire ça. Pour autant que je sois concerné, c’est une forme de taxation. Nous avons de très grandes plaintes à l’égard de l’Union européenne ». Donald Trump faisait notamment référence aux 13 milliards d’euros de rescrits fiscaux qu’Apple doit verser à l’Irlande. Le constructeur a bénéficié d’une aide fiscale illégale octroyée par Dublin.

Tim Cook, un des soutiens affichés du président américain, s’était plaint de la situation auprès de ce dernier peu après son élection. On peut être à peu près certain qu’Elon Musk, Mark Zuckerberg (Meta), Sundar Pichai (Google), Jeff Bezos (Amazon), Sam Altman (OpenAI) et tous ceux qui ont fait vœu d’allégeance envers Donald Trump ces dernières semaines soumis au nouvel homme fort de la Maison Blanche leurs griefs européens.

Mark Zuckerberg a été très clair sur le sujet : il entend « travailler avec le président Trump pour s’opposer aux gouvernements étrangers qui s’attaquent aux entreprises américaines pour censurer davantage ». À la guerre culturelle et sociétale va s’ajouter la guerre économique.

Lire Mark Zuckerberg demande à Donald Trump de mieux défendre les intérêts de la tech américaine à Bruxelles

La réaction de Bruxelles a d’abord été prudente, histoire de voir à quelle sauce Donald Trump voulait manger le régulateur européen. Et puis on a commencé à voir la Commission poursuivre ses travaux presque comme si de rien n’était, en approfondissant son enquête sur X/Twitter.

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Source : Bloomberg


Mickaël Bazoge