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Dominique Cerutti (IBM IGS) : ” Nous sommes le bras armé d’IBM dans le service “

Le General Manager d’IBM Global Services pour la France, la Belgique et le Luxembourg (Emea West) fait le point sur la stratégie et les missions de la filiale de services du premier constructeur mondial.


01net. : Quel est votre c?”ur de métier dans un groupe qui construit des serveurs et édite des logiciels ?
Dominique Cerutti : Notre mission est de transformer en valeur ajoutée la technologie issue des centres de recherche et de développement d’IBM. Mais nos partenariats avec plusieurs concurrents de notre maison mère témoignent aussi de notre capacité à nous adapter aux choix de nos clients.Vous êtes le leader mondial des services informatiques et vous occupez aussi la première place en France. Quelle est la part provenant directement des activités des filiales serveurs et logiciels du groupe ?Nous contribuons pour 40 % au chiffre d’affaires d’IBM. Mais, à l’inverse, nous ne sommes pas capables de quantifier l’apport des activités serveurs et logiciels. D’ailleurs, la question se pose aussi pour les affaires apportées par nos partenaires.Sur le terrain des services e-business, comment IGS sert-il la stratégie du serveur d’applications Websphere ? Nous sommes l’intégrateur privilégié de cette plate-forme. Nous possédons un savoir-faire incontestable. Mais nous sommes aussi partenaires des concurrents d’IBM. Il n’y a plus de conflit sur ce sujet.SAP vient d’annoncer une alliance mondiale avec IGS, quelle en est la nature ?Nous partageons, avec eux, la même lecture du marché. Les entreprises bâtissent leur système d’information e-business avec pour noyau leur progiciel de gestion intégré. Plusieurs types de modules ouverts sur Internet viennent se greffer à ce noyau, pour optimiser la relation client ou les chaînes logistiques.Quelle est votre vision de l’évolution du marché des services Web ?Lorsque IBM a créé le mot e-business en 1996, nous étions la risée du monde de l’informatique. Puis le marché s’est emballé. Durant cette euphorie, nous ne cessions d’expliquer que l’introduction d’Internet était compliquée parce qu’elle touchait le c?”ur d’activité de l’entreprise. Nous passions même pour des lourdauds parce que nous n’avions pas créé notre propre web agency !

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Sophie Maréchal