Le concept de gestion de contenu d’entreprise (ou ECM) a déjà fait couler beaucoup d’encre. Mais on attendait toujours la première solution capable de fédérer gestion documentaire, gestion de contenu web et gestion des actifs multimédias. C’est désormais chose faite avec la sortie de Documentum 5.Le nouvel outil de l’éditeur éponyme fusionne les fonctionnalités de la version précédente 4i avec celles des outils de Boxcar et de Bulldog, acquis au cours des douze derniers mois. Le premier apporte une expertise dans l’agrégation et la diffusion de contenu, et le second dans la gestion des fichiers audio et vidéo. Ces deux produits ont été fondus dans la nouvelle architecture de Documentum 5. A ce titre, ils pointent la même base documentaire et s’appuient sur la même plate-forme.Pour autant, la solution telle qu’elle sera commercialisée à la fin du mois ne couvre pas l’ensemble du spectre fonctionnel de la gestion de contenu d’entreprise. L’éditeur entend également référencer et catégoriser le contenu “fixe”, baptisé ainsi par opposition au contenu qui continue d’évoluer dans le temps. Cette notion inclut le traitement de documents numérisés ou l’accès direct aux logiciels de reporting pour récupérer des rapports PDF ou XML, ou encore l’archivage de données. Ces deux dernières fonctions ne seront toutefois disponibles qu’au début de l’année prochaine. Même chose pour les fonctions de travail collaboratif, qui doivent se greffer sur Documentum 5.
Un assemblage de 170 composants Java
Le nouveau module Team Manager se présente comme une évolution en Java de l’ancien produit iTeam. L’éditeur revendique, sur ce terrain, un positionnement original : il met en avant l’intégration entre les fonctions de gestion de contenu et celles de collaboration ?” discussion en direct, messagerie, connexion au logiciel de gestion de projet Microsoft Project, etc. “Le collaboratif n’est pas une fin en soi, argumente Pierre Bernassau, directeur marketing France, mais une source de production de contenu.”Parallèlement à l’enrichissement fonctionnel, l’éditeur a repensé toute l’architecture de son produit. Celui-ci se présente comme un assemblage de cent soixante-dix composants Java, s’exécutant au-dessus d’un serveur d’applications J2EE. Documentum 5 est fourni avec Tomcat, tout en étant certifié pour Websphere et Weblogic.Si l’éditeur a beaucoup travaillé côté serveur, il a également revu son interface client : elle est désormais facilement personnalisable, sans devoir recourir à la programmation. Le cabinet Giga Group, qui a interrogé des clients bêtatesteurs, confirme la plus grande simplicité d’utilisation et les gains ainsi générés. Un point important pour un éditeur qui cherche à mieux masquer la complexité de son logiciel et à mettre en avant ses avantages économiques.
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