- Dix écrans LCD 24 pouces à partir de 249 euros
- Résultats des tests
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Comment nous les avons testés
Six mois après notre dernier comparatif sur les écrans 24 pouces, ceux-ci reviennent sur le devant de la scène. Deux raisons à cela : leur prix ne cesse de chuter et leur offre, en termes d’équipements, s’étoffe véritablement. A titre d’exemple, l’entrée HDMI est présente sur tous les modèles testés, excepté sur le Philips. Celle-ci permet de profiter de contenus HD, qu’ils proviennent d’une console de jeux, d’un caméscope, d’un lecteur de disques Blu-ray, d’une carte graphique récente ou de toute autre source disposant d’une sortie adéquate. Le gagnant de notre banc d’essai complète même son offre connectique avec une entrée YUV.Les formats ont aussi évolué. Ainsi, plusieurs constructeurs délaissent le format 16/10 propre à l’affichage informatique pour le 16/9, qui correspond au format des téléviseurs et aux films tournés en 16/9, avec pour conséquence une surface d’affichage réduite. En effet, la définition adoptée pour les modèles 16/10 est généralement de 1 920 x 1 200 pixels (c’est le cas de quatre modèles de notre banc d’essai), alors que les modèles 16/9 n’offrent “ que ” 1 920 x 1 080 pixels. Ce parti pris s’explique par un argument marketing : faire figurer sur les moniteurs le logo Full HD (1 920 x 1 080 pixels) qui estampille les téléviseurs haut de gamme. Deux modèles, Samsung et Iiyama, offrent de faux 24 pouces. Leurs dalles ne mesurent en fait que 23,5 pouces de diagonale, ce qui représente 5 % de surface d’affichage en moins.
Un bon niveau d’équipement
Lors du choix d’un écran de 24 pouces (60 centimètres) de diagonale, le prix ne peut être pris comme seul facteur déterminant. Il faut aussi, par exemple, prendre en compte les équipements multimédias. En priorité, les haut-parleurs intégrés, qui équipent huit modèles sur dix de notre test, et qui offrent une qualité d’écoute médiocre mais suffisante pour un usage occasionnel ou bureautique. Il y a aussi la webcam. Lors de notre dernier comparatif, elle n’était présente que sur le modèle d’Asus. Aujourd’hui, elle a conquis le châssis du moniteur de HP. Un équipement qui devient de plus en plus courant compte tenu de la généralisation de la vidéo avec les logiciels de messagerie.Le retour de la finition mate des dalles, amorcé il y a quelques mois, se confirme. On trouve tout de même dans notre sélection deux modèles dotés d’une dalle brillante (celui de Packard Bell et celui de HP). Cette finition oblige l’utilisateur à placer son écran de telle façon qu’aucune source lumineuse ne vienne s’y refléter de façon trop importante, car cela peut rendre l’image tout simplement illisible. Pensez aussi à vérifier si le pied est réglable, et si l’écran peut s’incliner. La sélection des entrées vidéo, la simplicité d’utilisation du menu, même si l’on s’en sert peu une fois que l’écran est réglé, doivent également orienter votre choix. En effet, Samsung, par exemple, a eu la mauvaise idée de sérigraphier les touches de fonction du moniteur en noir sur fond noir, rendant la manipulation assez hasardeuse.Enfin, si la stabilité et la fidélité des couleurs restent des critères primordiaux, la luminosité fait aussi partie de l’évaluation. Pour augmenter le contraste de leurs moniteurs, certains constructeurs poussent la luminosité jusqu’à 400 cd/m2, alors qu’une intensité de 200 cd/m2 suffit.
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