- Dix disques durs multimédias de 500 Go à partir de 150 euros
- Résultats des tests
- Comment nous les avons testés
Pour regarder un film en DivX de manière ponctuelle sur son téléviseur, un simple lecteur de DVD de salon, compatible DivX, fait l’affaire. En revanche, si vous êtes un gros consommateur de séries et de films, de musique et de photos, un disque dur multimédia peut s’avérer une bonne alternative. La capacité de stockage des disques durs permet aujourd’hui d’y enregistrer des centaines de longs-métrages. Nous avons choisi, pour ce comparatif, des disques durs de 500 Go ayant un bon rapport capacité/prix.
Premier critère : la connectique. Si vous ne disposez que d’un téléviseur cathodique, vous apprécierez la présence d’une véritable prise Péritel, véhiculant un signal RVB à trois composantes. On en trouve une sur… seulement un des dix produits, le Screenplay de Iomega.
Jonglez entre les prises…
Pour les autres téléviseurs cathodiques, il faudra utiliser l’une des prises analogiques, RCA Composite, S-Video ou YUV. La plus courante est la prise Composite, mais pour s’en servir sur une télé dotée d’une entrée Péritel, il faut se procurer un adaptateur RCA-Péritel (seuls les modèles Emtec et Memup sont livrés avec). De plus, il faudra brancher le son avec un autre câble, sur la télé ou la chaîne hi-fi.
Si, en revanche, vous disposez d’un téléviseur LCD ou plasma pourvu d’une entrée HDMI, vous utiliserez bien sûr cette interface numérique, de bien meilleure qualité, et qui véhicule à la fois l’image et le son. Six des dix modèles sont équipés d’une sortie HDMI et un seul, celui de Memup, d’une prise DVI et d’un adaptateur DVI-HDMI. Pour le son, neuf modèles proposent, en plus des fiches classiques RCA Stéréo, une sortie audionumérique SPDIF coaxiale et/ou optique. Elle permet de profiter du son multicanal des films sur un kit d’enceintes home cinéma.
Second critère, la compatibilité avec les différents formats de fichiers audio-visuels. Cinq de nos disques durs lisent les fichiers HD de 720 et 1 080 lignes aux formats DivX, XviD, Mpeg-2 ou encore WMV 9 (Voir tableau). Mais aucun ne prend en charge le format Matroshka (.mkv), ni le AVC-HD des caméscopes HD de dernière génération.
… et entre les formats d’affichage
Quant aux boîtiers qui ne gèrent les vidéos 16/9 qu’en définition standard (480 ou 576 lignes), ils permettent tout de même une restitution en plein écran sur une dalle haute définition, grâce au procédé d’upscaling. A l’inverse, quand il faut adapter une vidéo au format 4/3 sur un écran 16/9, les choses se gâtent… Quatre des dix disques ne respectent pas le ratio d’aspect original des vidéos.
Le Home Media Box affiche toujours du 4/3 letterbox (bandes noires en haut et en bas de l’écran), et aplatit les vidéos en 16/9. Le Iomega étire les images 4/3 horizontalement, pour utiliser tout l’écran. Enfin, le Rixid et le Storex affichent toutes les images en plein écran, quel que soit leur format d’origine ! Concernant l’ergonomie des menus et des télécommandes, les mieux notés sont le Dane-Elec, le Memup et le LaCie.
Enfin, certains disques sont affublés de fonctions supplémentaires, comme une prise USB pour clés ou disques durs externes, ou Ethernet pour le raccordement au réseau domestique.
Au final, notre avis général est qu’au vu de leurs prix et de leurs performances, pas toujours convaincantes, les disques durs multimédias ne sont pas encore des produits matures. Dans bien des cas, on peut les remplacer avantageusement par une bonne platine DVD de salon dotée d’une prise USB, et à laquelle on peut raccorder un disque dur externe. Le prix de l’ensemble n’excédera pas 150 euros, et la platine vous permettra de lire les DVD du commerce qui, rappelons-le, sont quasiment tous munis d’un dispositif anticopie.
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