- Dix disques durs externes portables de 250 Go à partir de 69 euros
- Comment nous les avons testés
- Résultat des tests
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Plus d’un ordinateur sur deux vendu aujourd’hui est un portable. Ces ordinateurs portatifs ont tellement gagné en puissance et en confort d’utilisation en quelques années, alors que leurs prix s’effondraient, qu’aujourd’hui, les meilleurs n’ont plus grand-chose à envier aux ordinateurs de bureau en termes de performances.
Il reste cependant une limitation sur ces machines : leur capacité de stockage. Seuls les portables haut de gamme ont des disques durs de grande capacité, parfois installés par paires. Avec les modèles ultraportables et les netbooks, en revanche, on peut vite manquer d’espace, à l’heure de la musique numérique, des photos et des vidéos en haute définition.
Seule solution pour étendre cette capacité : le disque dur externe. Et pour ne pas remettre en cause la portabilité, l’idéal est un disque au format 2,5 pouces. Ces modèles, peu encombrants, peuvent atteindre une capacité de 500 Go. Nous avons toutefois choisi de vous présenter une sélection de modèles de 250 Go (soit 232,88 Go après formatage en NTFS), financièrement abordables et qui répondent aux besoins de la majorité des utilisateurs.
Pour la connectique, nous avons retenu l’interface USB 2.0, car si ce n’est pas la plus rapide, c’est de loin la plus universelle : on la retrouve sur tous les PC, mais aussi sur un grand nombre de lecteurs de DVD, de box, de chaînes hi-fi et d’appareils audio, d’imprimantes, etc.
Une alimentation par port USB
L’interface FireWire est nettement moins répandue et même Apple l’a supprimée de sa dernière gamme de MacBook. Quant à l’eSATA, l’interface la plus rapide, peu de portables en sont équipés. En outre, elle a un défaut rédhibitoire dans l’univers de la mobilité : elle ne permet pas d’assurer l’alimentation électrique des disques.
En effet, les dix disques retenus sont alimentés directement par le port USB… ce qui n’est parfois pas suffisant, certains portables délivrant un courant un peu faiblard. C’est pourquoi, tous les constructeurs sauf trois (Seagate, Western Digital et Freecom) fournissent un câble USB en Y, pour puiser de l’énergie sur un second port USB.
Côté performances, les dix disques semblent à première vue très proches les uns des autres. Les résultats des tests effectués avec HD Tune, le logiciel utilisé par le laboratoire pour en mesurer les performances brutes, sont très serrés : de 30 à 33 Mo/s en lecture, de 23 à 26 Mo/s en écriture.
Mais un examen attentif des lignes 10 et 11 du tableau révèle des différences sensibles, notamment pour la copie de nombreux fichiers bureautiques de petite taille : les disques Maxtor, Seagate et Freecom sont trois fois plus rapides en écriture que les Transcend, Dane-Elec, Verbatim, MacWay et Western Digital. Les tests impliquant de plus gros fichiers révèlent également des disparités, moins importantes mais néanmoins significatives : l’écriture de fichiers MP3 s’effectue à la vitesse moyenne de 26,4 Mo/s avec le Maxtor, notre vainqueur, contre 17,1 Mo/s avec le Storex.
Moralité, le choix d’un disque externe dépend grandement de l’usage que vous comptez en faire. Si vous travaillez essentiellement sur de petits fichiers, vous choisirez un disque performant dans ce domaine. Dans le cas contraire, vous pourrez ne pas vous focaliser sur cet aspect et vous intéresser à d’autres critères comme le design, la finition, l’offre logicielle et les accessoires.
Le prix peut faire la différence
Si le design est un critère subjectif, l’encombrement et le poids sont, eux, des paramètres objectifs importants : le Dane-Elec, le LaCie et le Storex pèseront plus lourd dans un sac à main que le Seagate ou le Freecom. En matière d’échauffement, préférez les boîtiers métalliques qui dissipent mieux la chaleur que ceux en plastique.
Côté finition, on reprochera à celui de LaCie son côté très salissant. Quant au Freecom, il se contente vraiment du minimum : pas de boîtier rigide, juste un étui en caoutchouc souple autour d’un disque Samsung “ USB nu” (équipé dès sa sortie d’usine d’une prise USB 2), un câble USB de longueur ridicule et une offre logicielle inexistante. En outre, c’est l’un des moins performants.
Certes, c’est également l’un des moins chers (74,90 euros), battu seulement par le MacWay, vainqueur qualité/prix (69 euros). Un aspect important bien sûr, d’autant que d’autres modèles dépassent les 100 euros (Transcend, Dane-Elec). Mais n’oubliez pas qu’un disque dur externe est destiné à un usage mobile, et qu’un investissement de 10 ou 20 euros de plus sera rentable s’il prolonge de quelques années la vie de votre périphérique.
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