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Dix choses que vous ne pourrez faire que dans Skyrim

Un mois avant sa sortie, on a pu jouer à Skyrim. On vous explique pourquoi c’est un jeu à part.

Se faire des vacances à la montagne à l’œil

Skyrim se déroule en Bordeciel, la plus glaciale des provinces de l’empire de Tamriel. L’occasion de faire un petit tour à la montagne, mais pas seulement. Ce serait oublier la toundra, le bord de mer, les plaines, les rivières et les torrents qui composent ce royaume un cadre aussi rude qu’exotique. Et une aubaine pou votre héros Martine, quelques aventures à la ferme…

Affronter des dragons (entre autres)

Les fans le savent. Les dragons étaient les grands absents des Elder Scrolls. Il faut dire qu’ils sont censés avoir disparu des millénaires avant le début de la saga. Autant dire que leur retour n’est pas bon signe pour l’empire de Tamriel ! Il se murmure même qu’il pourrait être annonciateur d’Alduin, le Dévoreur de mondes. Vous n’aurez pas de trop du nouveau système de combat à deux mains pour en venir à bout.

Prendre la clé des champs

On serait bien en peine de trouver un titre où le joueur serait plus libre que dans un Elder Scrolls. Just Cause ? Soyons sérieux ! Skyrim est incomparablement plus riche. Rien ne vous retient de vous balader où vous voulez dans la province des Nordiques, de découvrir les cinq villes et la dizaine de villages. Rien, à part les monstres qui devraient être plus retors qu’à l’époque d’Oblivion et de sa difficulté mal réglée.

Ne jamais jouer deux fois la même histoire

Les dragons ne sont pas les seuls à faire leur retour. Il y a le système de quêtes aléatoires de Daggerfall. Evidemment, Skyrim s’annonce beaucoup plus ambitieux sur ce plan, puisqu’il devrait être capable de modifier les quêtes à la volée afin d’envoyer le héros en priorité vers un donjon qu’il ne connaît pas, ou à lui faire rencontrer des personnages non joueurs qui correspondent mieux à son profil. On a hâte de voir ça.

Se prendre pour Cupidon

Toujours au chapitre du dynamisme de la narration, Skyrim s’inspire de Fallout (l’autre licence phare de Bethesda) pour ce qui est de la diversité des approches possibles. A l’image de cette quête qui demande de jouer les entremetteurs dans un triangle amoureux épistolaire entre un barde, un elfe et une belle nordique. A vous d’y mettre votre grain de sel, en prenant parti pour l’un, pour l’autre, ou peut-être en trahissant les deux !

En prendre plein les yeux… et les oreilles

Davantage encore que les graphismes, c’est l’ambiance sonore qui nous a scotché lors de la présentation de Skyrim. Qu’il s’agisse de la respiration du héros, du craquement de ses pas sur la terre, sur la neige ou sur l’herbe, on s’y croit ! Idem pour le bruit du vent dans les arbres ou celui des cascades : rarement le son d’un jeu n’aura autant contribué à notre immersion.

Jouer absolument qui on veut

Jouer le rôle qu’on se choisit, c’est évidemment à la base de tous les jeux de rôle occidentaux. Dans les Elder Scrolls peut-être plus encore, avec la possibilité de se fabriquer sa propre classe, en choisissant ses compétences majeures, secondaires, etc. Skyrim fait un pari courageux (d’aucuns diraient « risqué ») en assouplissant encore son système. Fini les classes, terminé le classement des dix-huit compétences entre majeures ou secondaires ! A présent, on progresse en utilisant indifféremment archerie, armes à deux ou sa compétence de discours. On est curieux de voir si tout cela s’équilibrera correctement, mais ce nouveau système s’annonce d’ores et déjà plus naturel et transparent.

Dans la peau d’un gros chat

Bon ok, il y avait aussi de gros chats dans Wing Commander. Mais les Khajiit des Elder Scrolls ont une grâce féline à laquelle peuvent difficilement prétendre les Kilrathi. Ils sont évidemment de retour dans Skyrim, auprès des Argoniens, des Orcs et des différentes races humaines et elfes. Oubliez les sales tronches d’Oblivion : tout le monde à une vraie gueule burinée, qui s’accorde à merveille avec l’ambiance brutale de TES 5.

Faire de la lecture

Les Elder Scrolls, c’est très probablement l’univers original le plus riche jamais imaginé pour un jeu vidéo. En témoignent les centaines de petits livres qu’on peut découvrir dans les bibliothèques de Daggerfall, de Morrowind et d’Oblivion. Beaucoup sont de retour dans Skyrim, et de nombreux nouveaux font leur apparition.

Se perdre dans des donjons

Certes, on pouvait déjà se perdre dans les interminables donjons de Daggerfall. Cette fois-ci, on ne risque pas de mourir d’ennui : les 150 donjons ont été pensés dans les moindres détails par une équipe de level designers entièrement dévolue à cette lourde tâche, et ça se voit. Au programme : énigmes, pièges, boss, histoires à tous les coins de couloir. Avis aux Indiana Jones en herbe, Skyrim sort le 11 novembre !

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Corentin Raguenes