Les amplis audio-vidéo (ou A/V) offrent aujourd’hui de remarquables fonctions.
Conversion vidéo,
upscaling HD, fonctions réseau et multimédias,
switching des sources HDMI, connectivité iPod,
système de paramétrage automatique,
égalisation paramétrique,
décodages multicanaux en pagaille, amplification 7.1… L’ampli A/V est devenu une véritable machine à tout faire. Quels sont les détails qui
font toute la différence, hormis la puissance développée et le nombre de canaux amplifiés ?
Une boîte musicale
En premier lieu, l’ampli doit être une formidable boîte à musique. Il doit donc proposer sept canaux généreusement amplifiés, être équipé de borniers à vis (et non à clips), autoriser si possible la bi-amplification des deux
enceintes avant (amplification séparée des graves et des médiums/aigus) et offrir un mode dit
‘ Pure Direct ‘ pour mettre hors service les circuits vidéo et les processeurs superflus pour une écoute stéréo épurée. Car avant de lézarder les murs et
de faire trembler les meubles de la maison, l’ampli doit être capable de produire une image stéréo claire, dynamique et définie. C’est le b.a.ba.
Une connectique adaptée
La connectique doit également être adaptée à vos besoins avec un nombre suffisant d’entrées HDMI et d’entrées audio numériques. Vérifiez également la version de ces entrées HDMI.
Les prises HDMI 1.2 ou 1.3a valant mieux que les 1.1. N’oubliez pas de vérifier les aptitudes
multiroom de l’appareil. La possibilité de sonoriser une zone d’écoute supplémentaire est toujours bienvenue. Si l’appareil est en plus capable d’envoyer
un signal vidéo, c’est encore mieux.
Des décodeurs en pagaille
Les décodeurs HD n’ont d’utilité que si vous disposez d’une salle exclusivement dédiée au home cinéma avec un minimum de traitement acoustique. Sinon, les décodeurs
Dolby et
DTS usuels suffisent amplement. D’autant que la majorité des appareils propose une kyrielle de petits modes DSP pour donner du corps à vos MP3, pour améliorer l’écoute au
casque, pour spatialiser en 5.1 ou 7.1 la stéréo et pour ne pas gêner la maisonnée lors des séances tardives.
Conversion vidéo et upscaling HD
Les fonctions vidéo sont capitales si vous envisagez de faire de l’ampli A/V le c?”ur de votre système home cinéma. La conversion vidéo montante est dans ce secteur un atout appréciable. Car elle permet de centraliser les
sources sur l’ampli quel que soit le type de connexion (S-Vidéo, Composite, YUV) et de n’avoir, au final, qu’un câble à relier au téléviseur.
L’idéal étant d’opter pour un appareil capable d’offrir une conversion vidéo montante de toutes les entrées vers la sortie HDMI. Ainsi, magnétoscope, adaptateur TNT, lecteur de DVD et terminal satellite peuvent
transiter sans problème par l’ampli, ce dernier jouant alors le rôle de sélecteur. L’autre fonction vidéo très prisée, c’est l’upscaling HD. Elle permet de gonfler en HD tous les signaux vidéo et de les adapter à la
résolution native du téléviseur. Un vrai ‘ plus ‘ !
MP3, réseau, Wi-Fi, est-ce bien utile ?
Enfin, les fonctions multimédias ne sont pas indispensables, mais elles permettent de profiter plus facilement des fichiers musicaux stockés sur l’ordinateur et sur le baladeur MP3. Elles assurent également un accès facile aux
webradios ou aux mix de soirée concoctés sur iTunes. Certains amplis arborent pour cela une simple prise USB, d’autres font mieux en proposant un port Ethernet, quelques-uns jouent les cadors en intégrant carrément un module Wi-Fi et une
véritable interface réseau. Tout cela ne constitue pas un argument décisif dans le choix d’un ampli A/V mais, à l’heure de la numérisation et de la convergence, toutes ces fonctions améliorent le confort et élargissent le champ
d’utilisation de l’appareil.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
