” Notre plate-forme Internet autorise une mutualisation optimale de nos activités e-business afin d’en rationaliser les coûts “, résume Philippe Merville, responsable du département Internet et Multimédia du groupe AGF.Lorsque la société décida, en septembre 1999, de passer d’un simple site institutionnel – AGF.fr, déployé dès 1995 – à une véritable stratégie e-business, ce n’est pas moins de quatre projets qui ont été lancés en parallèle.
Des choix technologiques
Une rationalisation des investissements et des choix technologiques s’imposait, à l’heure où les équipes informatiques s’attelaient simultanément à un site de vente d’assurances en direct (OKassurance), à une refonte du site institutionnel, à un programme de partenariat avec des sites marchands, et à une banque en ligne.En janvier 2000, l’architecture technique était bâtie en trois couches, front-office, middle- office et back-office, modulables selon les besoins. Java s’est alors imposé. “Notre conviction était que compagnies financières et éditeurs informatiques convergeaient sur les standards Java”, souligne Philippe Merville.En front-office, la plate-forme de commerce électronique Dynamo, d’ATG, est utilisée pour ses fonctions de personnalisation et de marketing. En middle-office, WebSphere s’impose grâce à sa gestion des accès aux mainframes et à sa portabilité sur de multiples plates-formes (NT, Unix, AS/400 ou ES9000). Selon les besoins, la couche middleware s’appuie sur MQSeries, JDBC ou Itoc-Otma. Pour OKassurance, le serveur WebSphere héberge la couche métiers.Les développements sont réalisés en servlets ou en JavaBeans, synchronisés afin de dialoguer avec un back-office AS/400, sur lequel tourne le moteur de tarification employé pour des simulations en ligne. Cette infrastructure trouve sa justification lorsque des appels proviennent d’un site partenaire, Procar.com, par exemple. L’internaute reçoit ses informations directement de WebSphere et de ses processus métiers.Par ailleurs, le site AGF.fr se verra bientôt doté, via WebSphere, d’un accès au mainframe ES9000, où sont ” historisés ” les contrats, afin de communiquer le maximum d’informations en ligne aux assurés.
Fournir le maximum d’informations en ligne
Seul l’e-banking a une infrastructure totalement séparée. Logé chez France Télécom Hébergement, il s’appuie sur une plate-forme BroadVision arc-boutée sur la solution bancaire SBS, de Sema Group. À terme, les bases de clients des sites AGF.fr et e-banking devraient être unifiées. L’infrastructure Internet est, elle, sous la responsabilité des AGF. “Nous nous sommes transformés en hébergeur, avec les contraintes de disponibilité, de sécurité et de capacité à monter en charge que cela impose”, conclut Philippe Merville.
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