Intel se lâche ! Pas moins de douze processeurs (six Pentium III-M et six Celeron) et deux jeux de composants, commercialisés la semaine dernière, sont consacrés aux portables. Outre les avancées technologiques (fréquence atteignant 1,2 GHz, gravure des processeurs en 0,13 micron), l’intention du fabricant semble louable, sur le papier tout au moins, puisqu’il s’agit de permettre aux intégrateurs ne proposant pas de portable à leur catalogue, de les fabriquer, et ce, à faible coût. Mieux, ces portables pourront être confectionnés sur mesure. Mais plusieurs problèmes apparaissent alors. Le premier est lié à la diversité de l’offre. Quel processeur choisir, et avec quel jeu de composants, d’autant que la majorité des processeurs fonctionnent très bien avec les anciens chipsets… Il y a de quoi être dubitatif si l’on veut aujourd’hui s’équiper d’un portable. Ensuite, donner les moyens à plusieurs intégrateurs de confectionner des machines pour lesquelles, jusqu’à présent, ils ne disposaient pas de compétence, me semble douteux. Sans compter que, pour diminuer les coûts, des sacrifices risquent d’être réalisés concernant le boîtier, la qualité de l’écran… Et que dire du service après vente ? Ces intégrateurs disposent-ils d’une structure suffisante pour assurer une assistance correcte sur site ? Les entreprises qui feront appel à eux risquent de se mordre les doigts d’avoir voulu réaliser des économies substantielles. En fait, derrière cette offre pléthorique et un discours libéral, Intel ne cacherait-il pas uniquement sa volonté décraser, par le nombre, son concurrent AMD, dès lors en position de “petit outsider” ?
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