Les tarifications Oracle ne mettent pas seulement les clients dans l’embarras. Les consultants et autres responsables de vente s’inquiètent également. “Nous avons de plus en plus de difficulté à faire du business, déclare l’un d’entre eux, responsable avant-vente dans une grande société de services. Il devient difficile de vendre Oracle face à ses concurrents.” Et de stigmatiser une augmentation de près de 15 % constatée sur le module Finances d’Oracle Applications.Car la stratégie d’Oracle en matière de distribution s’appuie bel et bien sur un réseau de partenaires externes. “C’est leur métier de faire de l’assistance avant d’être le nôtre, affirme Thierry Collet, directeur des opérations d’Oracle France. Nous sommes là pour assister nos clients ponctuellement.” Ainsi, de grosses sociétés de services, telles que Cap Gemini, Sopra, Unilog et autre Sema se chargent du conseil, de l’intégration, du développement, voire du support, tandis que l’éditeur se concentre sur des prestations très pointues. Que se passera-t-il si Oracle se met aussi ses partenaires à dos ?
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