Depuis la rentrée, nous avons constaté une augmentation du temps passé sur Internet pendant les heures de travail. Ce sont surtout les téléchargements qui, quasi inexistants hier, se multiplient aujourd’hui : le Père Noël a
certainement écoulé son stock de lecteurs MP3 !Cette fois-ci, pas question d’augmenter la bande passante allouée à Internet ! Je m’attaque à l’origine du problème. Un examen des statistiques du serveur proxy révèle que beaucoup de pages proviennent de sites
peu ou pas fréquentables.La programmation de quelques règles devrait apporter une solution (fermeture de ports, filtrage d’adresses, etc.), à condition qu’elles soient sélectives, pour ne pas empêcher les collaborateurs sérieux de travailler sur
Internet. Mais, comment agir tout en respectant la confidentialité des utilisateurs ?Appliquer la loi au sens strict m’empêche d’identifier un collaborateur qui passe la moitié de la journée sur le web. Je décide donc de laisser cette tâche à un logiciel open source, qui tient à jour
une sorte de ‘ black liste ‘ des sites interdits.À chaque tentative d’accès, une page HTML indique à l’utilisateur que le site n’est pas autorisé sur le lieu de travail. S’il insiste, il recevra un mail personnalisé du serveur, de façon automatique et
confidentielle, lui précisant qu’il a dépassé un quota de consultations non autorisées.Cette procédure est d’une efficacité déconcertante ! En moins de quinze jours et quelques dizaines de mails, les consultations sont redevenues raisonnables. Tout en respectant la loi… Enfin presque : si le
contrevenant se révélait être mon directeur général, c’est à moi que le serveur enverrait un mail !* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 23 février
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