En anglais : hard diskAprès les bandes magnétiques et les disquettes souples, le principal support de stockage de données informatiques (la ” mémoire de masse “) est depuis plus de vingt ans le disque dur magnétique.Sur tous ces supports magnétiques, le principe est de polariser dans un sens ou dans un autre (0 ou 1) une partie de la surface magnétique représentant un bit. La densité des données que l’on peut inscrire dépend de la qualité du revêtement magnétique et de la ” finesse ” des têtes de lecture et d’écriture du disque.Ainsi, si l’on est passé de la surface souple des disquettes à la surface dure des disques, c’est, d’une part, pour permettre à des têtes de lecture/écriture de résolution plus grande de se rapprocher de cette surface pour accroître la densité d’écriture, et, d’autre part, pour accélérer la vitesse de rotation, donc le débit des données entre le disque et l’ordinateur.Pour organiser rationnellement la répartition des données sur la surface magnétique en rotation, on définit, au niveau du contrôleur du disque, un nombre de pistes concentriques divisées chacune en un certain nombre de secteurs contenant chacun un certain nombre de bits ou d’octets.En outre, pour accroître la capacité des disques, une des tactiques utilisées a consisté à superposer plusieurs plateaux tournants dans une même unité et à utiliser les deux faces de chaque plateau. Sur ces disques multiplateaux, la notion de cylindre vient s’ajouter à celles de pistes et de secteurs.Le principal disque dur d’un ordinateur est toujours intégré à son boîtier (qui peut en accueillir en général 2, 3 ou 4), mais plusieurs disques durs supplémentaires peuvent être ajoutés en externe. Diverses technologies de communication entre lordinateur et les disques sont disponibles.Les formats des disques durs sont relativement standards et ont longtemps suivi les formats de disquettes (8 pouces de diamètre dans les années 70, 5 pouces 1/4 dans les années 80, 3 pouces 1/2 dans les années 90). On en trouve désormais de très petits dans des applications mobiles. Leur capacité, de quelques mégaoctets ou dizaines de mégaoctets au départ, se compte désormais en gigaoctets, voire en téraoctets.
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