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Discret sur le matériel, prodigue sur les logiciels

Les salons sectoriels ou professionnels de la Seti dépouillent le FIHT des nouveautés majeures.

Epuisés par le Comdex de Las Vegas en novembre dernier puis le Cebit de Hanovre il y a un mois, les constructeurs ont peu de nouveautés à présenter. De plus, conscients du fait que le FIHT s’adresse davantage aux petites entreprises, ils ont réservé leurs démonstrations de force pour les salons plus professionnels et plus verticaux de la Seti (Micad, Solutions-GPAO ou encore Online). Les éditeurs de logiciels et les constructeurs d’imprimantes en ont profité pour mettre en avant leurs produits. Sur le FIHT, les visiteurs pouvaient néanmoins essayer les PC issus du concept Easy PC d’Intel – c’est-à-dire dépouillés de certaines caractéristiques vieillottes (bus ISA, lecteur de disquettes, etc. ) -, tels l’e-Vectra de HP, le Celvin de Siemens et l’iPaq de Compaq, plus versatile puisque disponible aussi en version plus traditionnelle. Les solutions de communication sans fil ont aussi été discrètes. Ericsson et Nokia n’étant pas représentés, seul Toshiba affichait le panonceau Bluetooth. De son côté, Compaq était l’un des seuls à promouvoir la norme 802. 11b de réseau hertzien courte distance. Il présentait un hub capable de relier jusqu’à cinquante appareils (environ 6 200 F ht), des cartes pour PC portables et de bureau (environ 1 400 F ht), ainsi qu’un logiciel (environ 1 000 F ht) permettant de les transformer eux-mêmes en hubs. Même les assistants personnels n’étaient pas en vedette. Il est vrai que les nouveautés sont attendues pour la fin du mois d’avril, avec l’arrivée de Windows CE 3. 1.
Finalement, les annonces majeures du FIHT concernaient davantage les éditeurs tels que Sage/Ciel, Interlogiciel, XRT-Cerg, ou encore, Exact Software qui présentaient de nouvelles versions de leurs logiciels de gestion pour TPE et PME. La présence du salon PAO 2000 au sein du FIHT a aussi joué en faveur d’une recrudescence d’annonces d’imprimantes aussi bien grand public que professionnelles.
Accolés eux aussi au FIHT, le village Linux était réduit au rang de bourgade et le village start up brillait par son dépouillement. Résultat : des exposants peu convaincus de la nécessité de leur présence et une démonstration de force de la société d’investissement Bryan Garnier & Company, à l’affût de nouveaux talents j


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Pierre Landry et Vincent Berdot