Outre une première mise de fonds de 25 millions de francs, Discountis devait se constituer un capital-confiance, tant auprès des emprunteurs que des organismes prêteurs. Il a donc rassemblé autour de son concept quelques personnalités emblématiques, plus proches du milieu très fermé des banquiers d’affaires que des jeunes entreprenautes visionnaires.A l’occasion de la première assemblée générale de la start-up, un conseil de surveillance a été constitué, emmené par Hervé de Carmoy, associé-gérant du fonds d’investissement américain Rhône Group, et par Jean-Marie Descarpentries, ancien PDG de Carnaud-Métalbox et de Bull.Parmi les actionnaires, choisis pour leurs capacités à s’engager sur le long terme, on retrouve la Web Agency Fi System, par l’intermédiaire de sa société de capital-risque Access2Net (qui a investi à elle seule 4 millions de francs), les entrepreneurs Hubert Martigny, cofondateur et vice-président d’ Altran Technologies, Alain Nicolazzi, président d’ Omnicom et Louis-Christophe Laurent, président de GL Trade.Issu d’un projet développé à partir d’octobre 1999 par un trio d’entrepreneurs situés au croisement des mondes de la finance et de la technologie, Discountis fonctionne grâce à des accords avec le CIC, la banque Woolwich, la Sovac et le Crédit immobilier de France, qui lui permettent d’émettre des propositions fermes en matière de prêts à taux fixes, révisables ou révisables sécurisés.Son président, Chenva Tieu, fut le fondateur d’EuroTrésorerie, un cabinet de consultants spécialisés dans le conseil en gestion de trésorerie en direction de grands groupes industriels. Selon lui, ” la fourchette des organismes financiers partenaires s’élargira à une dizaine, dici à la fin du mois de juin”, moment où toutes les fonctions du site seront actives.
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