Le mécontentement gronde chez certains bénévoles ayant participé à l’élaboration de l’Open Directory Project (ODP). Cet annuaire communautaire est alimenté par des milliers de contributeurs, chacun étant responsable d’une rubrique pour laquelle il indexe des adresses Web.Au premier rang des récriminations, l’absence de redistribution des bénéfices réalisés par l’ODP. Détenu par Nestcape, l’annuaire aurait vendu plusieurs licences à des portails (AltaVista, Google, Lycos, Hotbot…) sans aucune retombée pour ceux qui l’ont bâti.Le forum de l’X-ODP, créé pour recevoir les doléances d’anciens bénévoles, se fait l’écho de cette discorde : “Six
personnes sur les 10 000 éditeurs gagnent de l’argent, alors que 10 000 travaillent gratuitement et dépensent souvent des centaines de dollars ou des milliers de francs en communications téléphoniques. “A cela s’ajoutent des témoignages sur des renvois jugés abusifs de contributeurs, les contraintes trop importantes ou encore le manque de transparence vis-à-vis du nombre réel de bénévoles.Mais le principe de l’ODP n’est pas jugé pour autant obsolète par ses détracteurs.
En témoigne l’annuaire WhereWhital. Récemment créé par un ancien bénévole de l’Open Directory, il en reprend les principes de gestion communautaire. Seule différence, il prévoit de reverser à ses membres une part des bénéfices sur les ventes.Cependant, ces quelques tracas ne semblent pas nuire au développement de lOpen Directory : les bénévoles sont toujours nombreux à se proposer pour enrichir la base de données, constituée de plus de 2 millions de sites indexés.
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