Ils craignent les problèmes de trésorerie (à 29 %), ils manquent de liquidités (40 %) et voudraient recruter des collaborateurs compétents (42 %). Ils ont le sentiment de participer à un changement de société (54 %), mais ils ont dû s’adapter à l’importance de leurs horaires de travail (41 %). Ils pensent que le gouvernement n’a pas fait grand chose pour soutenir l’innovation et la création d’entreprises (67 %) et ils n’ont pas le temps de s’intéresser à grand chose d’autre que leur entreprise et leur famille… Ils ? Ce sont les patrons de start-up que la Sofres vient d’interroger pour First Tuesday Paris et Libération.Rien que de très classique en somme à l’issue de ce sondage d’opinion réalisé fin septembre auprès d’un échantillon de 200 dirigeants. Leurs craintes, leurs espoirs et leurs points de vue ressemblent beaucoup à ceux de leurs aînés, qui dirigent des entreprises existant depuis plus longtemps. Seule différence, leur âge : un sur deux a moins de 35 ans (48 %).En ce qui concerne leur origine sociale et leur formation, peu de surprises : ils viennent majoritairement des grandes écoles, d’ingénieurs ou de commerce, et de l’université avec un minimum de Bac +4. Près d’un sur deux (46 %) est issu d’un milieu cadres, 27 % d’un milieu artisans et commerçants. Les enfants d’ouvriers ou d’employés ne sont que 11 %. Enfin, ce sont surtout des hommes (91 %).Outre la difficulté à recruter et le manque de liquidités, leurs principales préoccupations sont la difficulté croissante à attirer des investisseurs (40 %) qu’ils trouvent plus exigeants depuis la forte chute des valeurs boursières de la nouvelle économie. Ils considèrent que les capitaaux-risqueurs cherchent le plus souvent à obtenir des gains rapides (52 %), et qu’ils contrôlent beaucoup les projets et la stratégie (48 %). Mais ils leur reconnaissent des qualités, notamment qu’ils apportent une aide véritable sur les projets (54 %) et qu’ils comprennent assez bien comment fonctionne le secteur des nouvelles technologies (65 %).En matière de rentabilité de leur entreprise ?” 3 sur 4 d’entre eux l’ont créée il y a moins de deux ans ?”, ils sont 42 % à espérer atteindre le seuil de rentabilité dans 3 à 5 ans et, fait notable, 20 % à l’avoir déjà atteint. Près d’une start-up sur deux voit son avenir sous forme forme de fusion. Cette solution n’empêche pas les échecs : 8 % des patrons craignent pour lavenir de leur start-up.
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