Au-delà des chiffres – Directory Server 5. 0 accepte désormais jusqu’à 50 millions d’enre- gistrements -, le service d’annuaire LDAP d’iPlanet (alliance Sun-Netscape) se veut plus fiable. L’éditeur introduit ainsi une nouvelle méthode de reprise sur incident : si un serveur Directory Server est défaillant, un autre prend le relais pour enregistrer les nouvelles données. Quand le premier redevient opérationnel, un mécanisme de réplication met à jour sa base LDAP. Directory Server 5. 0 utilise aussi un mécanisme de délocalisation, standardisé dans la version 3 du protocole LDAP. Par cette fonction, un serveur LDAP est en mesure d’indiquer à l’émetteur de la requête quel autre serveur contacter s’il ne dispose pas lui-même de la réponse. Directory Server 5. 0 s’enrichit d’une fonction de chaînage héritée des services d’annuaire de télécommunication X. 500. Cette méthode n’est pas encore standardisée ni incluse au protocole LDAP version 3, mais elle constitue le prolongement naturel d’une fonction de délocalisation. En effet, la fonction de chaînage rend un serveur LDAP capable d’aller chercher sur un autre serveur le contenu d’une requête.
Routage des requêtes et nouveaux critères de recherche
Dans la pratique, un serveur logique assure le routage des requêtes vers les serveurs physiques disposant des données, offrant ainsi une forme de virtualisation de l’arborescence des services d’annuaire. Enfin, iPlanet ajoute à son schéma d’annuaire des informations de rôle qui consiste à affecter un ensemble d’attributs spécifiques à un utilisateur ou à un groupe. Grâce à cette fonction, il serait possible de rechercher un utilisateur en fonction de critères secondaires, comme sa localisation géographique ou sa fonction.
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