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Digital Business en liquidation judiciaire

L’éditeur de presse parisien, spécialisé dans la nouvelle économie, a été placé hier en liquidation judiciaire. Créé en 1998, il était surtout connu par les entreprise grâce à son quotidien Digital Business Globe.

” La défaillance d’un investisseur nous a acculé à nous déclarer en cessation de paiement “, explique Laurent Paris, cofondateur de Digital Business, dans un article paru dans l’édition de ce matin du quotidien
Digital Business Globe
. Pour être précis, le Groupe Serveur ?” l’actionnaire en question, qui détient 7 % du groupe ?” a effectivement rechigné à participer à un second tour de table.D’après Thierry Ehrmann, président de Groupe Serveur, cette décision provient du manque d’entrain des autres actionnaires (tous des business angels) à souscrire à cette augmentation de capital. Selon lui, “la levée en cours n’aurait pas suffi. Il aurait été nécessaire de recommencer en novembre. Cela n’aurait fait que repousser le problème vu les réticences des actionnaires à participer à ce premier tour de financement. Ce qui est d’autant plus regrettable que certains avaient les fonds pour.”Autre raison avancée par Thierry Ehrmann, l’attitude du leveur de fonds habituel de Digital Business, Leonardo Finance, qui aurait invoqué son droit de présentation pour toucher des commissions sur la levée de fonds en cours.“Un comble, s’étonne Thierry Ehrmann, d’autant que j’ai toujours été directement en contact avec Digital Business, sans l’aide d’aucun intermédiaire !”Chez Leonardo Finance, on se refuse à tout commentaire. “Dommage ! “, conclut Thierry Ehrmann, qui reconnaît pourtant la qualité du projet de Digital Business et de ses équipes. Mais, le Groupe Serveur ne tenait pas à soutenir seul la société.

Trouver un repreneur

” Nous avons fait un travail important depuis la création de la société en 1998, estime Renaud Chavanne, l’autre cofondateur de Digital Business. Nous étions rentables sur nos 19 premiers mois d’activité, et nous comptions le redevenir au quatrième trimestre. “ Ainsi, la chute des abonnements depuis le début de l’année a créé un manque à gagner circonstancié. ” Nous avions pourtant réussi à réorienter notre stratégie commerciale en faisant des entreprises traditionnelles notre plus important secteur d’abonnés après les désabonnements en masse des start-up. “Sans ces 2 millions de francs recherchés, le destin de la start-up est aujourd’hui entre les mains d’un administrateur qui va essayer de rendre possible une reprise de la société.” Par exemple, pour un groupe de presse, reprendre Digital Businness, serait une solution pour passer à un modèle payant. Car si tout le monde a pris conscience depuis 6 mois que le gratuit nétait pas tenable, personne ne sait comment passer au payant “, conclut Renaud Chavanne.

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Frantz Grenier